PUBLIC POLITIQUE, CE MARDI 7 FEVRIER 2023

Par ELMath NIANG-Le procureur de La République a annoncé, hier, qu’il s’est saisi du rapport de la Cour des comptes sur le Fonds force Covid)19 et a ordonné à la Dic l’ouverture d’une enquête. Une attitude que salue la Forum Civil. Birahim Seck, son coordonnateur souligne Cependant qu’il vont assurer la veille.

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« Depuis la publication du Rapport de la Cour des comptes, le Forum Civil a toujours soutenu les recommandations de la Cour des Comptes  demandant l’ouverture d’informations judiciaires sur certains cas évoqués dans le dit Rapport. Pour nous, c´est cette attitude du Procureur de la République qui est normale dans un État de droit.

La position du Parquet prouve qu’il n’était pas nécessaire pour le Gouvernement, à travers le Premier ministre, le Ministre du Budget, le Ministre des affaires étrangères, de celui de la Justice, de s´essayer à tous ces exercices d’explications inutiles autour du rapport. Nous allons continuer à faire notre travail de veille sur ce dossier et pour les autres qui sont dans l’impunité à l’instar du contrat d’armement  de 45 milliards de FCA concernant le Ministère en charge de l´environnement. »

Le choix de la DIC

« Il est inacceptable que le Procureur de la République ne se prononce pas sur les autres dossiers de malversation. Par ailleurs, si la loi donne au Procureur la possibilité de choisir la DIC, la section de recherches ou tout autre organe, nous n´y voyons pas de difficultés.

Nous présumons du professionnalisme autant des agents de police judiciaire  que  des Magistrats instructeurs. L’essentiel pour le Forum Civil est que le dossier avance dans le sens d’éclairer les sénégalais et que les responsabilités soient situées. Jusque là des personnes sont indexés mais, pas déclarées encore coupables. Le Forum Civil a mis en place un système de monitoring pour ce dossier et nous allons l’élargir à d’autres dossiers du même ordre pour un suivi permanent et efficace. »

Aliou Sène, professeur d’histoire,  Dramane Sidibé, enseignant, Thiafour Diaw, enseignant, Serigne Fallou Pouye étudiant , Madame Ourèye Guissé déléguée médicale , Ndiarou LY enseignant, madame Faty Guèye  Diack,  enseignante, Madame Seynabou Niang,   Agronome, Madame Diop Florence Coly technicienne supérieure de santé et secrétaire à la radiologie de l’hôpital de Diourbel…

Voici la liste exhaustive des leaders de Pastef de Diourbel qui ont été placés sous mandat de dépôt et qui feront face au juge jeudi prochain.

Ces derniers ont été arrêtés samedi matin dans le cadre d’une tournée de sensibilisation sur la révision des listes appelée «  Wër – Ndonbo ». Ils étaient en train de distribuer des flyers non loin du lycée Technique Cheikh Ahmadou Bamba.
La coalition Yewwi askan wi (Yaw) exige la fin des arrestations des militants Du parti Pastef. Yaw parle de «persécution» et pointe un doigt accusateur le régime dont «les dérives continues (…) sont  susceptibles de compromettre la stabilité du Sénégal».

«Des arrestations tous azimuts dans les rangs du parti Pastef-Les Patriotes, sur quasiment l’étendue du territoire.» Le constat est fait par la Conférence des leaders de la coalition Yewwi askan wi (Yaw). Ces «persécutions» sont dénoncées avec «véhémence» dans un communiqué signé par la coalition de l’opposition. Fort de ce constat, Khalifa Sall et ses alliés exigent «l’arrêt sans délai de ces agissements d’un autre âge».

Ils appellent l’Etat, à travers les Forces de défense et de sécurité, à faire «preuve de retenue», afin d’éviter tout risque d’embrasement qui serait «préjudiciable à la paix sociale». Au même moment, «l’Apr de Macky Sall continue de dérouler tranquillement des activités similaires sous le prétexte d’une vente de cartes de membre».

La coalition Yaw réaffirme le nécessaire respect des règles de la démocratie et des droits de l’opposition au Sénégal, et tient l’opinion nationale et internationale informée des «dérives continues du pouvoir agonisant de Macky Sall, susceptibles de compromettre la stabilité du Sénégal». Samedi 4 février 2023, des militants du parti Pastef ont été arrêtés à Diourbel. Ils s’adonnaient à une activité régulière de sensibilisation des jeunes, notamment les primo-votants, sur l’importance de s’inscrire sur le fichier électoral. Ils ont été
placés sous mandat de dépôt et seront jugés ce jeudi.

Par contre ceux interpellés à Dakar, après leur défèrement au Parquet hier, ont fait l’objet d’un retour de Parquet, a informé hier la radio privée Rfm.

Sur la même radio, le député de Yaw, Abass Fall, a dénoncé avec vigueur, ces arrestations, avant d’exiger la libération de leurs militants arrêtés.

«Macky n’a qu’à s’attaquer au responsable du parti…»
Celui, qui est le premier adjoint au maire de Dakar, a déclaré : «Ces arrestations illégales par le régime dictatorial de Macky Sall n’ont aucun sens, elles sont opérées pour faire peur aux jeunes qui ont pris leur courage à deux mains pour accompagner le président Ousmane Sonko.».

Ces militants, ces vendeurs à la sauvette et autres élèves, ont été déférés sans être entendus, a fait savoir le camarade d’Ousmane Sonko.
Avant d’affirmer : «Macky Sall ne pourra pas se cacher derrière les Forces de l’ordre pour s’attaquer à des jeunes qui n’ont rien fait.

Il n’a qu’à s’attaquer au responsable du parti s’il a le courage de le faire et qu’il
laisse tranquillement ces gosses-là.»

Le leader du parti Pastef avait dit, ce dimanche, sa détermination à retourner, dès ce lundi, aux brigades de gendarmerie de Ouakam, de Thiong et de la Foire. Il avait ainsi informé ses militants, à travers sa page Facebook, qu’il a été interdit d’accès à ces lieux, pour rendre visite à des «jeunes Patriotes» arrêtés depuis le 2 février. Ousmane Sonko a annoncé qu’il y retournera, ce lundi à 10 heures. «On m’a refusé la visite au motif qu’on est un jour non ouvrable. J’informe les militants et sympathisants que j’y retournerai demain à partir de 10 heures inchallah», avait-il écrit sur sa page Facebook.

Il s’est insurgé contre les arrestations tous azimuts des militants du parti Pastef et compte avec ses camarades y mettre un terme. «Nous avons été trop patients, voire passifs face aux agissements de Macky Sall et de ses ministres de l’Intérieur et de la Justice. Il urge de mettre un terme à cette frénésie d’arrestations arbitraires, de tortures et d’humiliations. Nous prendrons toutes les dispositions et vous donnerons prochainement les consignes pour mettre un terme à ces abus», avait-il soutenu.

C’est dans ce sens qu’il a annoncé que des correspondances ont été adressées aux organisations de défense des droits humains.

 

Le procès en appel pour diffamation opposant le magistrat Souleymane Teliko au journaliste Madiambal Diagne a été appelé à la barre, ce mardi 07 février 2023, devant la barre de la Cour d’Appel de Dakar. Seulement, l’affaire a été renvoyée au 21 février prochain à la demande des avocats du Juge Téliko qui sont actuellement absents.

En effet, le patron du Groupe Avenir Communication a été condamné en première instance par le tribunal Correctionnel de Dakar à 3 mois de prison ferme pour diffamation assorti d’une amende de 500 mille francs Cfa.

Pour rappel, l’affaire opposant Madiambal Diagne à Souleymane Teliko est partie d’une émission sur la radio Rfm tenue le 29 mars 2021. Le journaliste Madiambal Diagne avait accusé le magistrat d’avoir perçu des frais de voyage dans le cadre du procès de l’ancien Président tchadien, Hissein Habré, devant les Chambres africaines extraordinaires. D’où l’objet de la plainte contre le journaliste. Et l’affaire a été portée devant la justice.

 

«Le Président Macky Sall reste notre candidat pour 2024. Il est notre plan, et pour toutes les équations possibles, le président Pape Ciré Dia à compris que, pour développer le Sénégal, il est important d’avoir une attitude positive comme le Président et de croire en la capacité du pays à progresser et à réaliser ses objectifs de développement.»

Cela, pensent les militants et sympathisants du Président du conseil d’administration de la Lonase, signifie «avoir une vision claire à travers le Pse, une stratégie solide pour atteindre ces objectifs, aussi travailler de manière déterminée et proactive pour les réaliser». C’est pourquoi, soulignent-ils, «le chef de l’Etat instruit toujours le gouvernement à travailler en collaboration avec les différentes parties prenantes, les entreprises, les organisations de la Société civile et les communautés locales, afin de s’assurer que toutes les voix sont entendues et que les efforts de développement sont alignés avec les besoins et les aspirations de la population. Ils trouvent «important», en tant que politiques, d’«adopter des positions responsables» et de «surmonter nos différends afin de cultiver notre vivre-ensemble et le préserver des périls qui font le malheur des peuples».

C’est sous l’égide de leur leader, El Hadj Pape Ciré Dia, qui a déjà battu le rappel des troupes, que toutes les composantes de la vaste famille politique du président du Conseil départemental de Thiès ont invité les concitoyennes et concitoyens à réserver au chef de l’Etat, l’accueil le plus chaleureux qui soit. Par la voix du responsable des jeunesses de Ciré Dia, Al Marème Faye, les militants et sympathisants du président du Conseil d’Administration de la Lonase se veulent plus que jamais catégoriques : «Le Président Macky SAll reste notre seul et unique candidat pour la prochaine Présidentielle de 2024, ce, pour la stabilité et la continuité.» Ils ont surtout mis en exergue le fait que «Ciré Dia soit un homme de convictions et de valeurs qui a su, en un temps record, changé la courbe sociale de la région de Thiès, par une implication socio-économique non quantifiable, à travers les orientations du président de la République». Aussi de souligner : «A travers ses actions, il est entré dans l’histoire politique par la grande porte et continue à soutenir, sans condition, le chef de l’Etat dans toutes ses entreprises.»

Selon les proches de Pape Ciré Dia, «En 10 ans, le Sénégal a fait un bond en avant spectaculaire, à travers des réalisations majeures, avec le Plan Sénégal émergent (Pse) comme référentiel de la politique économique et sociale sur le moyen et le long termes. La création des bases d’une démocratie économique, la valorisation des potentialités et l’édification d’infrastructures nous inscrivent, sans aucun doute, dans la voie de l’émergence. Aucun secteur de la vie socio-économique n’est en reste, dans les avancées impulsées par le Président Sall.» Et, disent-ils, «ce sont tous ses efforts qui justifient le respect et l’admiration de nos partenaires».

Ils disent «devoir surtout à notre héritage commun de nation libre, unie dans sa diversité, paisible et stable dans un monde constamment percuté par la violence et l’antagonisme, jusqu’à nos frontières. Chacun de nous étant le légataire de cet héritage ». Al Marème Faye et ses «frères» et «sœurs» de parti et coalition se sentent obligés, par «le bon en avant réussi en dix ans, à rester dans la continuité».

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