Sen Actu Public-Actualités Politiques ,Ce Lundi 13 Février 2023

ACTUALITES POLITIQUES-Face à la vive tension qui sévit dans le Landerneau politique, la ligue des imams et prédicateurs du Sénégal est montée au créneau. Elle a lancé un message au chef de l’Etat.

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La Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal n’est pas rassurée par situation qui prévaut dans le pays ces dernières semaines, avec la montée des tensions entre une importante frange de l’opposition et le régime en place.

Dans ce sens, elle a fait une déclaration le 11 février pour appeler les parties concerner à la raison. Au président de la République, les Imams et Prédicateurs demandent « de mesurer la situation nationale dans toute sa véracité et de refuser d’écouter les va-t-en-guerre, sans grande responsabilité parmi ses alliés; car en réalité, c’est sa seule responsabilité qui est engagée devant le peuple et devant l’histoire.

Qu’il use de toutes les prérogatives constitutionnelles qui sont les siennes pour la promotion de la paix, de la stabilité et pour la sauvegarde de l’intégrité physique et des biens de nos concitoyens. D’œuvrer pour l’équidistance entre toutes les parties, de l’administration territoriale et de la justice de sorte à accroître la confiance des populations à l’égard de ces leviers indispensables au bon fonctionnement de notre État ».

Ladite Ligue demande également au chef de l’Etat de poser des actes forts allant dans le sens de la désescalade et de l’apaisement. Et d’accepter la main tendue de la société civile et religieuse du pays pour un  dialogue fécond et urgent « avant que l’irréparable ne se produise ».

 

Les Imams et Prédicateurs demandent aussi à l’opposition de répondre au dialogue pour l’intérêt supérieur de la nation.

Le Groupe Wal Fadjri a décidé de déposer deux recours, ce lundi 13 février 2023, suite à la suspension de son signal pour sept jours.

Communiqué du groupe Wal Fadjri

Sénégalaises, Sénégalais vous êtes des millions de citoyens à ne plus avoir accès aux programmes de WALFTV. Depuis ce vendredi 10 février, en effet, Babacar DIAGNE et son Conseil de régulation de l’audiovisuel (CNRA) ont procédé à la suspension de leur diffusion. Et, comme à l’accoutumée, c’est après avoir commis la forfaiture qu’ils expliquent ce qu’ils considèrent comme étant sa teneur.

Selon Babacar DIAGNE et son CNRA, «(…) WALF TV a versé, ce 10 février 2023, dans une couverture irresponsable des manifestations à Mbacké en diffusant en boucle des images de violences exposant des adolescents, accompagnées de propos dangereux y compris de la part des reporters, en violation totale de la réglementation».  Et leur communiqué d’ajouter : « en cas de violations graves des lois, règlements, Cahiers des charges et Conventions régissant la communication audiovisuelle, constatées lors de la diffusion d’un programme, le Président de l’Organe de régulation peut, sans préjudice des sanctions ci-dessus et sans prononcer une mise en demeure ou un avertissement, prendre l’une des mesures conservatoires suivantes :  l’arrêt immédiat de la diffusion de l’émission ; l’interdiction de la rediffusion de l’émission ; la suspension provisoire de l’émission ».

Sénégalaises, Sénégalais comme vous pouvez le constater, Babacar DIAGNE a brandi des arguments fallacieux pour abuser d’un pouvoir qui ne lui permet pas d’aller au-delà de ce que la loi lui permet. En procédant à la suspension de la diffusion des programmes de WALF TV pour 7 jours, l’ancien Directeur général de la RTS est dans la récidive pour avoir commis la même forfaiture en mars 2021.

Face à cet acharnement que WALFTV est la seule télévision à subir au Sénégal, le Groupe Wal Fadjri se tient prêt à réagir à la mesure de l’outrage que constitue remplacer les fréquences de la « voix des sans voix » par celles de la RTS.

Ainsi, le Groupe Wal Fadjri entend dès demain, lundi 13 février, déposer deux recours pour l’annulation de cette mesure illégale et pour la levée immédiate de cette suspension délictuelle. Toujours sur le plan judiciaire, le Groupe Wal Fadjri va déposer deux plaintes. Une contre Babacar DIAGNE pour abus de pouvoir et une autre contre tous ces énergumènes qui appellent à attenter contre Wal Fadjri qui a d’ores et déjà pris ses dispositions pour renforcer la sécurité de son personnel et de ses locaux.

En outre, le Groupe Wal Fadjri récuse Babacar DIAGNE totalement dépassé l’évolution du monde qui ne cautionne plus les forfaitures dont il se montre maitre dans l’art d’exécuter.  A 71 ans révolus, l’ancien Directeur de la RTS a dépassé l’âge de prévaloir ses droits à une pension de retraire et le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a besoin d’être réformé afin de le conformer aux exigences démocratiques aux antipodes de ses pratiques surannées.

Ainsi, dans le cadre d’un VSD (vendredi, samedi et dimanche) de contestation, le Groupe Wal Fadjri a décidé d’organiser un Sit-in ce vendredi 17 février à 15 heures devant ses locaux. Le lendemain, samedi 18 février, un autre Sit-in sera organisé à partir de 10 heures devant les locaux du CNRA pour appeler à la démission de Babacar DIAGNE. Le dimanche 19 février, le Groupe Wal Fadjri va tenir un grand rassemblement à la place de l’Indépendance pour dénoncer le recul de la démocratie au Sénégal exacerbée par une liberté de la presse totalement bafouée.

Le Groupe Wal Fadjri appelle tous les fidèles téléspectateurs de WALFTV, privés de leur droit à l’information, toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais épris de Justice à se mobiliser pour l’accompagner dans ce « VSD de contestation » pour que l’Etat de droit soit une réalité au Sénégal.

Un «acharnement» ! C’est ainsi que Me Mame Adama Guèye a analysé les arrestations constatées dans les rangs du parti Pastef. L’ancien bâtonnier estime que l’emprisonnement doit être une exception.

Il s’est aussi interrogé sur la responsabilité de l’Administration sur le climat sociopolitique du pays, tout en rejetant la 3ème candidature du leader de Bby.

 

Me Mame Adama Guèye constate qu’il y a un «acharnement» sur les «Pastefiens». «Ce qui n’est pas bon, c’est de l’excès. Quoi qu’on dise, il y a de l’acharnement… Il y a aussi la banalisation des arrestations. Il ne faut pas banaliser les arrestations. Aujourd’hui, on a arrêté beaucoup de gens pour des raisons liées à des déclarations, à des choses qu’ils ont dites. Ça, ce n’est pas bien pour la bonne respiration du système démocratique», a expliqué l’ancien candidat à la Présidentielle. L’ancien bâtonnier faisait face à Babacar Fall dans Le Grand Jury hier. «On ne respecte pas, en principe, la politique pénale.
L’emprisonnement, c’est l’exception, la liberté, c’est la règle. L’emprisonnement doit obéir à des raisons. Le fait que la personne reste en liberté est un facteur d’ordre public. […] La banalisation de l’emprisonnement est aujourd’hui quelque chose de grave. Il faut revenir aux fondamentaux, respecter les libertés élémentaires et aussi respecter la liberté de circulation. Ousmane Sonko circule ; laissez-le circuler», a-t-il déclaré pour commenter les arrestations constatées dans les rangs du parti Pastef. Interpellé sur les événements de Mbacké, l’avocat pointe un doigt accusateur sur le Préfet dudit département.

Pour lui, dans une culture de collaboration, «vous restaurez la confiance, parce que l’Admi-nistration doit instaurer la confiance, l’Administration doit être à égale distance des différents protagonistes. Mais on a l’impression que la plupart du temps, l’Administration est au service du pouvoir en place». Fort de ce constat, l’avocat estime que Ousmane Sonko doit répondre à la Justice dans l’affaire Adji Sarr. «Je suis contre ceux qui s’opposent à un procès. Ousmane Sonko doit aller répondre à la Justice. Il est un citoyen et il n’est pas plus important que la loi», a déclaré Me Guèye, qui se dit opposé à une troisième candidature du chef de l’Etat, soutenant ne s’en tenir qu’aux déclarations antérieures du Président Macky Sall sur son second mandat.

Avocat de Adi Sarr dans l’affaire « Sweet Beauté », Me Elhadj Diouf a été suspendu par l’ordre des avocats du Sénégal. Les raisons sont à rechercher dans ses sorties qui ont suivi le renvoi de l’affaire devant Les chambres criminelles.

Me Elhadj Diouf est suspendu par l’ordre des avocats du Sénégal. Selon L’observateur, après le renvoi de l’affaire « Sweet Beauté » devant la Chambre criminelle, Me El Hadji Diouf avait multiplié ses sorties médiatiques sans «l’autorisation du Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal». Des sorties à « polémiques » considérée par l’Ordre des avocats comme « une faute professionnelle ».

Conséquemment à ces « dérives », le Bâtonnier de l’Ordre des avocats ne va pas tarder à brandir le bâton. Ainsi, Me Diouf est suspendu de ses fonctions jusqu’à nouvelle ordre par le Règlement intérieur de l’Ordre des avocats. Selon toujours nos sources de l’Observateur, la décision lui a été notifiée jeudi.

la mesure de suspension n’est pas susceptible de voie de recours. Elle est consécutive à une procédure judiciaire. Me El Hadji Diouf sera donc traduit devant le Conseil disciplinaire de l’Ordre des avocats.

«Les Echos » aussi informe que c’est le mardi que le conseil de l’ordre des avocats s’est réuni. Et c’est à partir de cette rencontre que la décision a été prise. Ledit journal renseigne qu’il s’agit d’une mesure administrative, pour le moment. Et c’est bien relativement au dossier Sweet Beauté que Me Diouf a été sanctionné.

À plusieurs reprises, il est accusé d’avoir violé les règles qui régissent cette corporation, lesquelles règles exigent que l’avocat demande d’abord une autorisation au bâtonnier avant de parler d’un dossier. Or, à maintes reprises, Me Diouf a été sommé d’arrêter de parler de cette affaire via la presse, rapporte «Les Échos».

La robe noire se prévalait de sa casquette d’homme politique pour tenir des conférences de presse, mais le bâtonnier a remarqué qu’il parlait du dossier.

Le président de la Répu­blique, Macky Sall, a de nouveau nommé le magistrat Mamadou Faye à la tête de la Cour des comptes pour un mandat de cinq ans, a appris l’Aps auprès de la Présidence sénégalaise. Une source gouvernementale a confirmé à l’Aps, la nouvelle nomination de M. Faye à la tête de cette institution.

Depuis 2018, le magistrat dirige la Cour des comptes, qui est chargée du contrôle juridictionnel des comptes des comptables pu­blics, du contrôle de l’exécution des lois de finances et du contrôle du secteur parapublic.

Cette nomination pour un nouveau mandat va en surprendre plus d’un. Avec la publication du rapport sur la mauvaise gestion d’une partie des fonds destinés à la riposte contre le Covid-19, certains experts redoutaient qu’il ne soit pas reconduit. Il n’en est rien. En attendant, le dossier est sur la table du Parquet de Dakar, qui a confié l’enquête à la Division des investigations criminelles. Alors que d’autres fonctionnaires cités dans le scandale devraient passer devant la Chambre de discipline financière de la Cour des comptes.

Diplômé de l’ex-Enam, devenue l’Ecole nationale d’administration du Sénégal, Mama­dou Faye a exercé d’importantes fonctions au sein des juridictions et de l’administration financière du pays.

 

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