Sen Actualités Politiques, Ce Mardi 14 février 2023

Le Mouvement «Djikké Bamtaré», dirigé par le premier adjoint au maire de Ourossogui, Djiby Nalla Sy, était face à la presse ce samedi.Ce1

Une occasion saisie par ses membres pour fustiger leur compagnonnage non prolifique avec l’Apr, non sans démontrer que leur mouvement est l’auteur principal des bons résultats de la Coalition Bby depuis 2012 dans la commune de Ourossogui.

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Rien ne va plus entre le maire de Ourossogui et ministre de la Communication et de l’économie numérique, Moussa Bocar Thiam, et son premier adjoint, Djiby Nalla Sy. Ainsi, le mouvement Djikké Bamtaaré, dirigé par ce dernier, décide de «geler ses activités politiques dans l’Apr». Et pour cause, un compagnonnage tout sauf bénéfique pour ledit mouvement. Un mouvement qui, pourtant, «est l’acteur principal des bons résultats de Benno bokk yaakaar et de son candidat depuis 2012», informent les membres dudit mouvement. Car, selon toujours les partisans de Djiby Nalla Sy, «la seule fois où Djikké Bamtaaré n’a pas accompagné l’Apr, c’était aux élections municipales de 2014, et l’Apr avait mordu la poussière».

Conscients de la force de leur mouvement, les partisans du premier adjoint au maire de Ourossogui se désolent du chiffre zéro, qui s’affiche durant les onze ans de compagnonnage avec le Président Macky Sall. «Après onze ans de compagnonnage avec Macky Sall, zéro promotion du leader du mouvement Djikké Bamtaré, zéro contrat de travail aux jeunes, zéro financement aux femmes, pourtant bien organisées en Gie, zéro audience avec le président de la République.» Les membres du mouvement Djikké Bamtaaré de Djiby Nalla Sy, se considérant comme des soldats, exigent des actes forts, à court terme, du président de la République.

Cette sortie du mouvement Djikké Bamtaaré montre la fragilité des relations entre le maire Moussa Bocar Thiam et son premier adjoint Djiby Nalla Sy.

Moustapha Diakhaté est très remonté, lui un fervent mouride et très fidèle talibé de Serigne Touba qui tient au respect de la tarikha et surtout à l’endroit de la personne morale qui l’incarne à savoir Serigne Mountakha Mbacké.

Sur le plateau de la 7tv, abordant la derniere sortie d’Ousmane Sonko à Touba ayant occasionné des échauffourées à Mbacké, l’ancien parlementaire de dénoncer des pratiques jusqu’ici jamais enregistrées dans ce lieu saint de l’islam.

Revenant sur les causes, il ne manquera point d’indexer l’entourage du Khalife général Serigne Mountakha Mbacké qu’il reproche d’être à l’origine du manque de respect notoire dont est victime le grande figure du mouridisme à Touba.

Pour lui, si aujourd’hui, on manque de respect aux ordres du Khalif, c’est parce que dans son entourage tapent au dos, surtout certains de ses frères, qui sont jaloux du porte-parole du Touba, mais surtout qui pensent que Macky Sall donne beaucoup d’argent au Khalife qui ne leur en partage rien, qui sont à l’origine de ce sabotage dont est victime Touba ces derniers jours.

 

Douze «Patriotes» ont comparu hier devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar pour participation à une manifestation interdite. 4 des mis en cause encourent 6 mois ferme. Les prévenus seront fixés sur leur sort jeudi prochain. 

Fortunes diverses pour les 12 partisans du parti Pastef, dans le réquisitoire du Parquet. Ces derniers, qui étaient en jugement hier devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar, ont vu la parquetière apprécier diversement leurs dossiers respectifs au point de voir différemment la sentence qu’il souhaite voir le tribunal leur infliger ou le sort bienveillant à leur faire bénéficier. Ainsi, 12 partisans du parti Pastef ont fait face hier à la juge du Tribunal d’instance de Dakar.

De l’avis du Parquet,  les prévenus étaient à Cité Keur Gorgui pour soutenir l’opposant Ousmane Sonko. La représentante du Parquet constatera : «Ce jour-là, il y a eu effectivement manifestation à la Cité Keur Gorgui et nous avons vu les images sur les réseaux sociaux. C’est une manifestation qui n’a été autorisée. Une demande d’autorisation n’a pas été faite au préalable.» La parquetière n’a pas ainsi manqué de requérir une peine de six mois de prison ferme contre les prévenus El Hadji Malick Gaye, Lamine Ndong, Alpha Moussa Sow et El Hadj Badji. Pour les huit autres mis en cause, la représentante du ministère public s’est rapportée à la sagesse du Tribunal.

Les 12 prévenus, tous  majeurs, Boubacar Baldé, Ibrahima Pouye, Fakéba Cissé, Alpha Moussa Sow, Djiby Faye, Cheikh Dièye, El Hadji Malick Gaye, Mactar Cissé, Lamine Ndong, Abdou Daouda Kébé, El Hadji Badji et Mohamed Touré ont contesté les faits à eux reprochés. Certains parmi eux ont déclaré avoir été arrêtés lorsqu’ils vaquaient à leurs occupations.

Se présentant comme journaliste dans un média en ligne, Matar Cissé dit être allé à la rencontre d’un confrère du site Senegal7. Il a prétendu qu’il n’était pas en service ce jour-là, et avoir perdu sa carte presse lors son interpellation. Cissé ajoutera que l’agent qui l’a interpelé ne l’a pas  même pas laissé parler.
Au contraire, la parquetière dira au sujet du «journaliste» que ce dernier s’était présenté comme ouvrier, lors de son interrogatoire par les limiers.

Agé de 37 ans, Lamine Ndong soutient avoir été coincé alors qu’il était de retour de son chantier, qui se situe non loin du cimetière catholique Saint-Lazard. Alors que le sieur Alpha Moussa Sow affirme être parti acheter une pièce détachée à Mermoz.

El Hadji Badji, 33 ans, affirme s’être rendu chez son ami Laye à Mermoz. Contrairement à ses dires à l’enquête où il indique avoir rallié la Cité Keur Gorgui, quand il a constaté qu’il n’y avait pas manifestation au Palais de justice de Dakar. Abdou Daouda Kébé, qui est un maître coranique de profession, a déclaré avoir voulu rejoindre l’internat où il dispense des cours.

Malheureusement pour lui, il a été alpagué par deux agents qui lui «ont administré de violents coups». Ce après quoi, il dit s’être «évanoui».

A la suite des déclarations à la barre de leurs clients, les avocats de la défense ont plaidé le renvoi des fins de la poursuite. Non sans dénoncer «une arrestation préventive et illégale». Assez pour l’une des robes noires, Me Khoureyssi Ba, de se demander : «Pourquoi cette dissymétrie judiciaire ? Pourquoi pas les gosses qui suivent le cortège de Macky Sall. Ces garçons seront toujours là.» Me Ba a introduit une demande de liberté provisoire à laquelle madame la juge n’a pas donné suite. Suivant la représentante du Parquet, la présidente du Tribunal a invoqué le risque de trouble à l’ordre public et l’absence de garantie de représentation en Justice.

L’affaire sera vidée le jeudi 16 février 2023.
Pour rappel, les prévenus, au nombre de 12, ont été arrêtés le 2 février dernier. Le jour où devait se tenir le procès opposant le ministre Mame Mbaye Niang au leader du parti Pastef/Les patriotes. Les prévenus ont été arrêtés à la Cité Gorgui, à quelques encablures de la résidence  de Ousmane Sonko. Cette affaire est compromettante pour 15 personnes présentées comme des pro-Sonko. Les trois adolescents du groupe ont été libérés vendredi dernier, du fait de leur renvoi des fins de la poursuite par le Tribunal pour enfants où ils ont comparu pour les mêmes faits.

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