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Sen Actualités Public, Ce Lundi 20 Février 2023

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Babacar Diagne : « Le CNRA ne laissera personne diffuser, pendant des heures et en live, des scènes de violence »

Réaction du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) sur la suspension pendant sept jours, la diffusion des programmes de Walf TV.

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L’organe de régulation déclare être « constant et déterminé » à « ne laisser personne diffuser, pendant des heures et en live, des scènes de violence impliquant des enfants et des adolescents ».

En effet, dans une déclaration, le CNRA, parcourue par Sénego, « droit dans ses bottes », se veut « inflexible » sur cette question qui ne devrait pas être politisée, selon le texte reçu de son président, Babacar Diagne. « L’organe de régulation des médias ne laissera personne diffuser, pendant des heures et en live, des scènes de violence impliquant des enfants et des adolescents », lit-on dans le document. Il reproche à cette télévision privée d’avoir diffusé « en boucle des images montrant des violences » à Mbacké (centre), « en violation totale de la réglementation » du secteur de l’audiovisuel.

Les reproches faits par le CNRA à Walf TV découlent de la couverture d’un rassemblement que le Pastef, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, tenait à Mbacké, le 10 février. « Sur cette question, en dépit des rassemblements et autres vociférations, le CNRA restera constant et déterminé », assure le régulateur.

Babacar Diagne affirme que « l’argument du ‘temps d’antenne vendu’ avancé comme ligne de défense par Walf TV est tout simplement inacceptable, d’autant plus qu’il y a deux ans, l’entreprise avait été mise en demeure et sanctionnée pour des faits de même nature ».

« Nous sommes devant un cas de récidive », soutient le régulateur en faisant valoir que les dégâts de la violence à l’écran sur les enfants et les adolescents sont « un fait indiscutable, prouvé scientifiquement ». « Aussi ne pourrait-il y avoir de spécificité sur cette question. Aucun régulateur au monde ne l’accepterait », argue Babacar Diagne.

Il dit refuser de s’arrêter « sur les comparaisons tout à fait inadéquates entre les événements du Capitole et des Gilets jaunes survenus dans des pays où l’enfance est très protégée ». Babacar Daigne laisse de même entendre que les faits pour lesquels le signal de Walf TV a été suspendu ne sont pas comparables au mouvement social apparu en France à partir d’octobre 2018, dont les Gilets jaunes – nom donné par allusion aux gilets de couleur jaune portés par les manifestants – sont la pointe contestataire. “Je comprends la propension de nos compatriotes à politiser toutes les questions mais celle-ci ne saurait être politisée, a commenté Babacar Diagne. Il s’agit de l’avenir de nos enfants et de notre pays.”

Mbacké : Ousmane Sonko annule le meeting du vendredi 24 février prochain

Le leader du Pastef Ousmane Sonko ne va pas tenir son autre meeting qui était prévu le vendredi 24 février prochain au boulevard Ndoyéne à Mbacké !

Selon les informations exclusives de Seneweb repris par Igfm, Le parti Pastef/Les patriotes a tout bonnement annulé ce rassemblement. Cette décision a été même notifiée au préfet Amadoune Diop.

Serigne Cheikh Thioro Mbacké et compagnie n’ont pas précisé les motifs de cette annulation à travers le document déposé sur la table du chef de l’exécutif du département.

Pour rappel, suite au rejet de la demande de déclaration de manifestation déposée par deux membres de Pastef, les partisans de Ousmane Sonko ont saisi encore le préfet de Mbacké le 09 février dernier.

Trois signataires avaient déposé une nouvelle demande d’autorisation pour dérouler une manifestation au boulevard Ndoyéne, le vendredi 24 février de 15h à 00h.

 Abdou Karim Fofana sur l’enquête de Team Jorge : « Les élections ne sont pas manipulables au Sénégal »

Une entreprise clandestine israélienne, spécialisée dans la manipulation électorale notamment par les réseaux sociaux, a été recrutée pour influencer des dizaines d’élections dans le monde, particulièrement en Afrique, selon le collectif de journalistes d’investigation « Forbidden Stories ».

Un secret qui s’explique par la nature des prestations fournies par Team Jorge : des campagnes de dénigrement et de désinformation à la carte, allant du piratage de boîtes e-mail à la diffusion de rumeurs grâce à de faux sites d’information et à des armées de profils factices sur les réseaux sociaux.

Le président sénégalais Macky Sall aurait fait recours à ces pratiques pour remporter la présidentielle de 2019. Son ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana a nié, estimant qu’il n’est pas possible de manipuler une élection au Sénégal.

« Le Sénégal est un pays démocratique. Le code électoral a été assez éprouvé depuis 1960. Nous avons un système d’inscription transparent. A chaque fois qu’il y a des élections, nous nous rendons compte de la robustesse du système avec la participation de la société civile. Qu’on revienne encore nous parler de manipulation électorale au Sénégal, il est impossible de procéder à des manipulations électorales. Ces questions sont dépassées. Les élections ne sont pas manipulables au Sénégal », a défendu le ministre porte-parole du gouvernement, relate Pressafrik.com.

25ème anniversaires : Le PUR se lance dans une démonstration de force

En l’absence de Serigne Moustapha Sy, le Guide et no mois président du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), ses lieutenants ont sonné la grande mobilisation avec un stade Amadou Barry archi-comble.

Les leaders du parti ont, tour à tour, galvanisé les militants venus très nombreux répondre à l’appel du parti dirigé par Serigne Moustapha Sy.

C’est dans un stade archicomble que s’est tenu le meeting du Pur. Cette grande mobilisation qui fête les 25 ans du parti s’est tenue en présence de plusieurs leaders de la coalition Yewwi Askanwi dont Ousmane Sonko, Malick Gackou et Ahmed Aïdara, rapporte Emedia.sn.

 Santé et collectivités territoriales : La Méga coalition And Guesseum-ISTCTS décrète 96h de grève

La dynamique de contestation des travailleurs de la santé et des collectivités territoriales ne faiblit toujours pas.

Après une évaluation de son précédent plan d’actions ce samedi, la Méga coalition And Guesseum presse le pas car n’étant toujours pas satisfaite de la prise en charge de ses revendications.

Devant la passivité des ministres en charge de la santé et de l’action sociale, des Collectivités territoriales et des Finances, la Méga coalition continue dans sa logique de radicalisation et décrète ainsi, pour son 11ème plan d’action, une grève de 96 heures les mardi, mercredi, jeudi et vendredi prochains sur l’ensemble des structures sanitaires et hospitalières des collectivités territoriales, informe Dakaractu.com.

La Méga coalition fustige les lenteurs dans le traitement salarial des agents nées de l’utilisation du Logiciel de gestion des finances locales. Enfin, la Méga coalition invite tous les militants et sympathisants à la marche nationale qu’elle organise le vendredi 24 février 2023 à Kaffrine à partir de 10 heures.

 Dr Kane Coordonnateur adjt du PUR : Les policiers ont brutalisé l’épouse du député  Mamadou Niang qui était enceinte

L’affaire des deux députés du PUR Massata Samb et Mamadou Niang condamnés à six mois de prison ferme pour avoir frappé une collègue de la majorité, Amy Ndiaye, à l’Assemblée nationale, a été soulevée lors de l’émission Jury du Dimanche sur Iradio relayé par Emedia.sn.

Dr Mame Moussa Kane, Coordonnateur adjoint du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), qui en est l’invité du Jury du Dimanche, a donné les nouvelles de ses camarades. « Ils se portent très bien. On a fait une délégation pour aller rencontrer la famille de Massata Samb à Tivaouane et après, on est allé à Mbour chez Mamadou Niang. Je vais vous faire une confidence. Lorsqu’on est allé voir la première femme de Mamadou Niang qui était en état de grossesse très avancée, elle nous a expliqué que les forces de l’ordre l’ont secoué. C’est extrêmement grave parce qu’ils pensaient que le député était chez lui. Ils ont même réveillé les enfants en pleine nuit et brutalisé une femme en état de grossesse », déplore-t-il.

Revenant sur les faits qui se sont produits à l’Assemblée nationale, Dr Mame Moussa Kane a indiqué : « vous savez il y’a des libertés, des sensibilités à ne pas franchir dans un État. C’est des lignes rouges à ne pas regarder à fortiori les franchir. Quand Amy Ndiaye Gniby a commencé à tenir ces propos déplacés, on attendait du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, de suspendre la séance. Il a la police de l’Assemblée nationale et il devait arrêter la dame. Par ailleurs, je suis d’accord que la violence ne peut pas se justifier ». Et d’ajouter : « ici, toute une communauté a été offensée et personne n’en parle. Je ne vais pas revenir sur les propos incorrects. Elle a heurté les sensibilités. La dame a pris une chaise et le geste de Mamadou Niang, c’est juste un geste défensif. Si on était dans un État de droit, on allait tenir un débat pour situer les responsabilités. La dame s’est adressée presque à tous les chefs religieux et c’est des lignes à ne pas franchir.

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