Le guide religieux Baye Mbaye MC a quitté le Sénégal.
Il est est actuellement aux États Unis. En effet, se disant « menacé », le fils cadet de Mawlana cheikh Ibrahima Niass a fui son pays d’origine pour trouver refuge au pays de l’Oncle Sam.
Le marabout de Adji Sarr estime que sa « vie est en danger au Sénégal ». Et pour cause, la divulgation des enregistrements audios de ses conversations avec celle qui accuse Ousmane Sonko de viols et de menaces de mort.
« Je n’étais plus en sécurité chez moi, il y a des gens qui essaient de m’intimider et c’est pour cela que j’ai fui mon pays… »; déclare le marabout exilé à environ 8.277km du Sénégal.
Yewwi Askan Wi (YAW) vient d’enregistrer une grosse fissure. Six partis membres de cette coalition de l’opposition ont claqué la porte et créé Yewwi Sénégal.
La nouvelle entité est composée de And Dooleel Sénégal/Parti du changement, du FPRS/And Liggey, du Pare Suxxali Senegaal, de l’Union patriotique Beug Sa Réw, de l’UPRS/Yewouleen et de Sénégal Rek.
D’après L’Observateur, qui donne l’information, Abdou Karim Fall (Pare Suxxali Senegaal) a été désigné coordonnateur de Yewwi Sénégal. Il présente cette structure comme «une coalition électorale regroupant des leaders qui étaient dans YAW et qui ont été trahis par certains leaders de cette coalition». Selon le leader de Pare Suxxali Senegaal, «les responsables (de la scission) sont principalement Ousmane Sonko et Khalifa Sall». Ces dernier, accuse-t-il, «ont complètement dévoyé la coalition YAW».
Yewwi Sénégal se fixe comme objectif de présenter un candidat à la présidentielle de 2024. «Un candidat pas forcément interne à notre coalition», précise Abdou Karim Fall. Qui s’empresse d’ajouter : «Le plus important c’est qu’on va s’entendre sur un programme alternatif de développement économique et social.»
Jotna rejoint la mouvance présidentielle. Elle a officiellement quitté l’opposition pour «soutenir le Président Macky Sall dans ses actions à la tête de l’État du Sénégal».
La conférence des leaders de la coalition Jotna/patriotes pour l’alternative indique qu’aujourd’hui, force est de constater, que l’opposition, de par ses actes et son attitude, a montré qu’elle n’était ni dans les dispositions, ni dans une volonté sincère d’œuvrer ensemble à résoudre les problèmes des Sénégalais. «Cette opposition veut créer les conditions d’instabilité politique et sociale à travers un vaste projet de manipulation des masses qui n’a d’autres finalités que de mettre le pays dans une situation de chaos».
Président du Parti pour l’action citoyenne (PAC), Bruno d’Erneville se démarque de cette décision. Il s’explique : «De nombreuses personnes m’ont interpellé pour me demander si la Coalition Jotna est désormais alliée du régime au pouvoir. Je suis au regret de répondre ici que je n‘en sais strictement rien et, étant hors du pays depuis trois semaines, n’ai plus beaucoup d’informations sur l’évolution des choses politiques au Sénégal dont j’ai souhaité m’éloigner le temps d’un repos et d’une réflexion ». Poursuivant, l’homme politique précise : «notre parti n’est plus dans Jotna depuis les Législatives puisqu’elle avait choisi le camp de Wallu-Yewwi, pendant que le PAC avait pris ses responsabilités en démissionnant de Jotna pour s’allier à la Coalition Bunt Bi. Le Sénégal a pu voir alors comment cette coalition a été combattue, par des débauchages de nos têtes de listes, par le montage d’une déclaration ignoble faite par nos plénipotentiaires en plein temps d‘antenne…au finish, nous avons hérité d’un résultat catastrophique ne nous permettant même pas d’obtenir un siège, celui que nous aurions eu au moins pour le professeur Ibrahima Mbow (Président de Union Citoyenne Bunt bi »).
Bruno D’Erneville de laisser entendre que désormais, ils ont décidé de se concentrer sur leurs bases, de travailler à faire connaître leur vision, leur programme 3R aux ruraux et choisiront en temps opportun leur candidat à la Présidentielle. «Je précise que pour nous, toutes les candidatures sont à considérer sauf une, celle du Président Macky Sall qui, au demeurant, représente un danger pour notre pays, à plus d’un titre », déclare-t-il.