Fête de l’indépendance : Le Sénégal devient une République le 15 novembre 1958 mais célèbre son indépendance le 4 avril 1960

Léopold Sédar Senghor fût le premier Président de la République du Sénégal. Après l’éclatement de la fédération du Mali, le Sénégal proclame son indépendance le 20 août 1960. Par conséquent, il doit se chercher un président pour mener sa destinée en tant que pays indépendant. C’est ainsi que l’Assemblée fédérale va élire à l’unanimité Léopold Sédar Senghor le 5 septembre.

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Proclamée le 4 avril 1960, l’indépendance du Sénégal est célébrée chaque année dans les grandes villes du pays. Le jour est férié pour les administrations et les banques. Des défilés militaires, des fêtes d’école et quelques évènements sont organisés.Très réussie, la fête de l’indépendance sénégalaise se caractérise donc par un faste tout particulier et par la dimension internationale que les autorités, Léopold Sedar Senghor en tête, ont voulu lui donner « dans un décor global pensé par le pouvoir Un jour après, le tout nouveau Président délivre son premier discours au peuple sénégalais qu’il invite à « communier dans un commun vouloir de vivre ensemble » tout en affirmant que l’avenir du Sénégal ne peut être envisagé que dans sa forme de République indépendante. Dans ce discours, le Président Léopold Sédar Senghor revient sur les fondamentaux de la République et le contexte historique de sa formation. Il précise, d’emblée, les tâches qui leur incombent, à lui et au Président du Conseil Mamadou Dia. Aussi appelle-t-il de tous ses vœux à la création d’une nation où toutes les sensibilités sont prises en compte et toutes les croyances respectées. Le thème principal de cette allocution est : « de l’indépendance du Sénégal et de son rôle dans l’édification de l’unité africaine ». Voici un extrait de ce discours du 6 septembre 1960 où Léopold Sédar Senghor met en garde le peuple contre la course au leadership : « Sénégalais, Sénégalais. Depuis quinze ans, je vous ai souvent mis en garde contre une certaine maladie, inoculée par le colonialisme et que j’appelais la sénégalité. C’était un complexe de supériorité. Votre rôle n’était pas, n’est pas de conduire, mais d’éclairer. Il n’est pas d’entrer dans la course au leadership ; il est d’unir dans l’égalité, qui est la condition sine qua non de la coopération. C’est pourquoi l’affirmation de la personnalité, que dis-je ? L’indépendance sénégalaise est une nécessité africaine ». Revenant sur les conditions de l’éclatement de la fédération du Mali, le Président Léopold Sédar Senghor affirme pour condamner :

« Un Sénégal indépendant est nécessaire à l’unité africaine ; car cette unité doit être un facteur de développement, non de stagnation. Je le sais, une autonomie sénégalaise eut suffi. C’est du moins ce que nous pensions. Si nous avons transcendé les querelles de races et de castes, si nous avons su, par un effort de quinze ans sur nous-mêmes, nous débarrasser du territorialisme, le drame de l’ex-Fédération du Mali prouve que d’autres n’avaient pas fait le même effort. Nous en avons tiré la leçon, qui est l’indépendance sénégalaise, comme préalable à la coopération africaine ». Très en verve, Léopold Sédar Senghor se fait quelque peu menaçant. Il s’adresse à l’opinion internationale, en sa qualité de garant de l’intégrité du territoire, pour réaffirmer que le Sénégal sait se faire. « Que l’on ne s’y trompe pas, les Sénégalais sont, certes, un peuple policé qui répugne à la haine et à la violence gratuite. Nous venons de le prouver, nous étant libéré sans verser une seule goutte de sang ni contre la France ni contre le Soudan. Jamais, nous ne nous livrerons à une agression. Mais, puisqu’on menace d’envahir nos frontières ou de provoquer une subversion intérieure, c’est bon qu’on le sache en Afrique et hors d’Afrique : on ne prendra pas le Sénégal sans en avoir fait, auparavant, un vaste cimetière sous le soleil. Au premier signe de l’agression, tout le pays sera debout et sous les armes. On peut, peut-être, supprimer le Sénégal de la carte politique de l’Afrique ; on ne supprimera pas l’honneur de notre nom ».

Le Sénégal devient une République le 15 novembre 1958. Le 20 août 1960, le pays accède à l’indépendance sous la direction du Président Léopold Sédar Senghor, premier chef d’État africain à libéraliser la vie politique en instaurant le pluralisme par une ouverture au multipartisme, canalisée et contrôlée. Le Président Abdou Diouf dirige ensuite le Sénégal de 1981 à 2000, autorisant un large multipartisme. Quelques dates clés 1981Création de la Confédération sénégambienne, qui ne dura que jusqu’en 1989. 2000.

Le Président Abdou Diouf cède le pouvoir au Président Abdoulaye Wade, élu avec le soutien d’une large coalition, à la suite d’un processus engageant le pays dans la voie d’une alternance démocratique. 2012 Deuxième alternance avec l’élection du Président Macky Sall le 25 mars. Proclamée le 4 avril 1960, l’indépendance du Sénégal est célébrée chaque année dans les grandes villes du pays. Le jour est férié pour les administrations et les banques. Des défilés militaires, des fêtes d’école et quelques évènements sont organisés. Le 20 août 1960, le pays accède à l’indépendance sous la direction du Président Léopold Sedar Senghor, premier chef d’État africain à libéraliser la vie politique en instaurant le pluralisme par une ouverture au multipartisme, canalisée et contrôlée. Proclamée le 4 avril 1960, l’indépendance du Sénégal est célébrée chaque année dans les grandes villes du pays. Le jour est férié pour les administrations et les banques. Des défilés militaires, des fêtes d’école et quelques évènements sont organisés.

Les dates clés : Le Président Abdou Diouf dirige le Sénégal de 1981 à 2000, autorisant un large multipartisme. Il cède le pouvoir au Président Abdoulaye Wade, élu avec le soutien d’une large coalition, à la suite d’un processus engageant le pays dans la voie d’une alternance démocratique. 2012, deuxième alternance avec l’élection du Président Macky Sall le 25 mars.

La féte…

Très réussie, la fête de l’indépendance sénégalaise se caractérise donc par un faste tout particulier et par la dimension internationale que les autorités, Léopold Sedar Senghor en tête, ont voulu lui donner A cet égard, et malgré le caractère paradoxal de la date retenue, la fête du 4 avril 1961 constitue un moment de cristallisation nationale de première importance.

Cette fête est peu suivie du peuple sénégalais. Aboutissement d’une longue évolution, l’ordre national est d’abord une décoration qui fait entrer celui qui en est titulaire dans un groupe fermé, placé le plus souvent sous l’autorité d’un grand Maître et obéissant à des règles de discipline.

Les Ordres Nationaux …

Aujourd’hui, les ordres nationaux modernes décernés en dehors de toutes considérations de classe ou d’origine rendent hommage au courage militaire, aux services dans la haute fonction publique (magistrats, ministres…) ou au dévouement social (médecins, avocats…). Il existe au Sénégal deux ordres nationaux : Il existe au Sénégal deux ordres nationaux : L’Ordre national du Lion, attribué avec parcimonie, récompense les services éminents. L’Ordre du Mérite, instauré dans le but d’élargir le nombre de personnes honorées, reconnait officiellement les services distingués.

Le Palais ….

Depuis l’indépendance du Sénégal, le Palais de la République est la résidence du chef de l’État, occupé à ce titre par les Présidents Léopold Sédar Senghor de 1960 à 1980, Abdou Diouf de 1980 à 2000, Abdoulaye Wade de 2000 à 2012 et Macky Sall depuis 2012. Hymne National Les autres Hymnes Le Chant de la Jeunesse et l’Hymne de la Renaissance Africaine.

Ndéye Khady MBAYE GOUDIABY

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