Plateforme dite F24 Ibrahima Hamidou Dème : La raison est simple : « nous estimons que la plateforme a dévié de son objectif de départ .. .. »

Après avoir donné son accord de principe pour participer à l’initiative des organisations politiques et de la société civile contre la troisième candidature de l’actuel président de la République, Ibrahima Hamidou Dème, le président du parti ETIC (Ensemble pour le Travail, l’Intégrité et la Citoyenneté), n’a finalement pas signé la charte de la plateforme  F24.  Des raisons sont évoquées par le juge Déme. En ces termes, il soutient : « Nous estimons que la plateforme a dévié de son objectif de départ car la question de la troisième candidature, au regard de son importance, devait être l’unique point de rassemblement des forces vives de la Nation ».  La suppression de tels ou tels articles, ou l’inclusion d’une interdiction de cumul de mandat n’aura pas d’impact sur votre lutte estime l’ex juge démissionnaire Hamidou Dême. Vu les différences idéologiques des partis, mouvements et personnalités qui sont représentés dans la F24, cela aurait pour lui  un sens s’il s’agissait de coaliser pour soutenir un candidat par exemple mais pas dans ce cas-ci.
Ces points seront de fait, pris en compte individuellement au sein des programmes de chaque parti.  Pour les autres signataires, le juge ne devait pas rater ce moment historique de la vie politique du Sénégal, ne pas se mettre à dos ses futurs alliés et une partie de ses éventuels votants, car de fait, les actions du F24 seront sur l’essentiel.

Publicité

A noter que la coalition formée notamment de partis, d’organisations de la société civile et de personnalités indépendantes vise « le respect par le président Macky Sall (élu en 2012 et réélu en 2019) de la constitution et de la parole donnée et son renoncement à présenter sa candidature pour un troisième mandat illégal et illégitime ».  A cet effet, plus de 120 entités ont signé la charte du Mouvement F24.  Sur ce, la coalition réclame aussi la libération des « détenus politiques » arrêtés lors des manifestations liées au procès en diffamation intenté contre Ousmane Sonko par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, également responsable du parti présidentiel.

Ndéye Khady MBAYE GOUDIABY

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous post AFFAIRE DES « NENE TOUTI» La garde à vue de Kiné Anna Diop et de Rokhaya Daba Tine prolongée, 5 nouvelles plaintes déposées
Next post Morgan Heritage réunit l’Afrique et la Jamaïque : Un album de world music lancé par le groupe