Acquittement au bénéfice du doute de Sitor Ndour: L’AJS en ordre de bataille

« Le bénéficie du doute pose déjà problème dans la mesure où les pièces justificatifs ont été déposé, les témoignages ont été faites, de ce fait il y’a pas de place pour le doute. » a soutenu l’association des femmes juristes sénégalaises de défense de droit des femmes. En conférence de presse, la présidente de l’AJS Aby Diallo dénonce de l’acquittement au bénéfice du doute de Sitor Ndour dans l’affaire de viol sur sa femme de ménage âgée de 16 ans. « Nous somme surpris par la sanction qui a été donné à cette affaire dans la mesure ou nous avons appris le verdict donné dans l’affaire de la domestique mineure qui a été victime de viol avec des preuves et un certificat médical. » A cet effet, l’AJS en collaboration avec les organisations féminines réclame l’application rigoureuse de la loi criminalisation le viol, surtout que le procureur avait requis dix (10) ans de réclusion criminelle contre l’accusé. Par ailleurs, l’AJS alerte tous les acteurs et affirme qu’elle continuera à soutenir les victimes surtout que la loi criminalisant le viol a été promulguée en janvier 2020. Selon la présidente des juristes sénégalaises« Le viol et la pédophilie sont criminalisés, par la loi 2020-05 du 10 Janvier 2020. Ainsi elle estime que cette loi ne peut pas admettre certains dérapages surtout que les cas de viols et violences faites aux femmes ne cessent d’augmenter. « Depuis 2019 une recrudescence des cas de violences sexuelles et souvent suivies de meurtre ou de grossesse a été noté. Même après la promulgation de cette loi criminalisant le viol, les victimes augmentent. Ainsi au total, 600 cas d’abus sexuels ont été signalé de 2021 à 2022 plus de 600 cas de viol ont été signalé au niveau de l’AJS ».indique Mme Diallo qui pour elle la loi doit être appliquée car si elle ne l’est pas cela n’a pas de sens.

Présente à la conférence de presse, la présidente de la Maison Rose, Mona Chasserio déclare que plus de 240 bébés nés de viols sont accueillis par la structure et ce depuis 2008. Selon Mona Chasserio ces femmes en situation de  précarité sociale et de souffrance psychologique victimes de viol, d’inceste, de maltraitance, de prostitution entre autres sont soutenues par la Maison Rose à se reconstruire.

Ndéye Khady MBAYE GOUDIABY