Guédiawaye : un faux adjudant de police arrêté
M. Diagne se faisait passer pour un adjudant de police avec un pistolet factice et des étuis pour arme à feu.
Les faits ont eu lieu à Golf Sud à Guédiawaye. Alors que les flics en civil opèrent pendant la nuit à bord d’un véhicule de service dans leur secteur de compétence, ils aperçoivent dans la pénombre un individu identifié plus tard comme M. Diagne.
Ce dernier marche seul dans la rue. Les limiers immobilisent brusquement leur véhicule devant le quidam et l’interpellent. Ils le soumettent alors à un contrôle d’identité et lui réclament sa carte nationale pour une vérification d’identité (Vi).
Diagne s’exécute devant les agents patrouilleurs et leur affirme être un adjudant de police. D’après Les Echos, les limiers doutent de la bonne foi du quidam et lui réclament sa carte professionnelle. Le gradé tergiverse et tente de noyer le poisson.
Il enchaîne avec des conversations de diversion et se lance dans des explications fumeuses. Un des policiers flaire le coup de bluff de «l’adjudant» de police et décide de crever l’abcès. Il revient à la charge et hausse le ton. Sans succès. Ses collègues s’engouffrent dans la brèche et lui emboîtent le pas. Ils pressent de questions le gus et lui demandent sa carte professionnelle.
Cuisiné par des enquêteurs, M. Diagne, démasqué, se livre à des explications à l’emporte-pièce et tente de prendre par les sentiments les agents de terrain. Qui piquent une colère et refusent d’écouter les justifications du faux adjudant. Lequel implore genoux à terre la magnanimité des policiers.
Ces derniers restent inflexibles aux requêtes du nommé Diagne et l’interpellent. Ils lui passent la paire de menottes et le soumettent à une fouille corporelle. Ils trouvent sur lui un pistolet de type Pa avec deux étuis pour arme à feu. Ils réalisent avoir affaire à un usurpateur de fonction et le jettent dans le panier à salade, avant de le conduire au commissariat.
Le mis en cause a été présenté devant le procureur du palais de justice de Pikine/Guédiawaye pour usurpation de fonction présumée.
Avec PULSE