SEN FLASH INFO,CE LUNDI 10 JUILLET 2023
Le président de la République a réceptionné la gare ferroviaire du TER à l’AIBD
Le président de la République a réceptionné, ce samedi la gare ferroviaire du train express régional (TER) à l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) de Diass (ouest). ‘’Cette infrastructure moderne est harmonieusement intégrée à l’écosystème architectural de l’aéroport international Blaise-Diagne’’, a souligné Macky Sall lors de la cérémonie d’inauguration. L’ouvrage a coûté 8 milliards de francs CFA, un montant que la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO a prêté à l’Etat du Sénégal, selon le chef de l’Etat.
‘’Nous marquons une étape décisive de la seconde phase [du train express régional], avec la réception de ce magnifique terminus du TER, ici, à l’AIBD’’, s’est-t-il réjoui.
‘’Ce terminus que nous réceptionnons s’inscrit dans cette dynamique de toujours choisir le meilleur pour notre cher pays’’, a souligné Macky Sall. La nouvelle gare va permettre aux voyageurs de mieux planifier leurs voyages, a assuré Selim Bora, le président-directeur général de Summa, la société turque de bâtiment et de travaux publics chargée de sa construction. ‘’C’est une fierté pour moi d’avoir réalisé ce projet à l’architecture futuriste’’, a dit M. Bora.
Présidentielle 2024 : Aida Mbodj déclare sa candidature
La « Lionne du Baol » a déclaré ce dimanche sa candidature à la Présidentielle sénégalaise du 25 février 2024. Membre de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi, Aida Mbodj ira sous la bannière de l’Alliance nationale pour la démocratie And Saxal Liguey qui l’a investie ce dimanche lors d’un congrès organisé au CICES. Elle considère sa candidature comme historique et met en avant le leadership féminin.
Aïda Mbodj affirme que ce congrès d’investiture marque le début de sa participation aux débats sur les programmes. Les axes de son projet sont la restauration de l’État de droit et de la démocratie, la restructuration de l’économie, la dimension environnementale et le développement, ainsi que l’aspect sécuritaire.
Parti socialiste : Aminata Mbengue Ndiaye et Cie récusés par l’IRAS, favorable à une candidature pour 2024
Après l’annonce du président de la République qui a décidé de ne pas se présenter aux prochaines élections, le secrétariat exécutif national du Parti socialiste où Aminata Mbengue Ndiaye, Serigne Mbaye Thiam et Alioune Ndoye ont été les plus remarqués, a fait un communiqué pour manifester son ancrage dans Benno, occultant même la question d’une possible candidature du Parti socialiste. L’Initiative – Réflexion – Action Socialiste ne compte pas se plier à cette décision. Dans un communiqué signé ce dimanche, l’IRAS considère comme sans objet le contenu des échanges issus du dernier secrétariat exécutif national (SEN), tenu le 5 Juillet 2023.
L’initiative se demande d’ailleurs de quel droit et de quelle légitimité, six membres du SEN peuvent-ils se prévaloir et s’arroger les prérogatives des instances du Parti et donner « carte blanche » à la Secrétaire Générale intérimaire pour décider d’éteindre pour 5 ans encore notre Parti en le privant d’une candidature ?
L’IRAS, cohérente dans sa démarche et adossée aux textes réglementaires du Parti socialiste, réaffirme sa fermeté à œuvrer pour une ou des candidatures socialistes aux élections présidentielles. Elle œuvre également pour des retrouvailles de la grande famille socialiste et de la gauche plurielle qui adhère aux conclusions des Assises nationales et aux valeurs de l’écologie, rapporte Dakaractu.
Le comité de suivi des points de désaccord mis en place
Par arrêté n°024275 en date du 5 juillet 2023, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a mis en place un Comité de suivi chargé de l’examen des points en annexe du rapport final du dialogue politique. La structure est chargée d’assurer des concertations sur les questions qui concernent « le bulletin unique, l’audit du fichier électoral, la révision de l’article 87 de la Constitution, le cumul des postes et l’accès aux médias d’Etat ».
Dans ce comité, vont siéger les représentants de toutes les parties prenantes au dialogue politique. Ils sont désignés par leur responsable. Chaque pôle politique a un coordonnateur qui est l’interlocuteur du président du Comité de suivi. Les membres sont astreints à l’obligation de réserve pendant toute la durée des travaux. Le code de conduite adopté par la Commission politique du dialogue national est de rigueur. Les conclusions issues de ce travail sont remises au ministre de l’Intérieur.
Souleymane Ndéné Ndiaye : « Pourquoi amnistier Khalifa et Karim et laisser de côté Sonko… »
Pour Me Souleymane Ndéné Ndiaye, si Karim Wade et Khalifa Sall obtenaient le droit d’être candidat à la future présidentielle, tout doit être fait pour que Ousmane Sonko aussi participe à ces joutes électorales. Sinon, ce serait une injustice, juge l’ex-Premier ministre qui était l’invité du grand jury de la Rfm.
«Il faut laisser tout le monde participer à cette élection. Tout le monde : Ousmane Sonko, Karim Wade, Khalifa Sall. À un moment donné de l’histoire de notre pays, il faut savoir pardonner.
Après avoir pu être amnistiés par le président Senghor, le Président Mamadou Dia, Valdiodio Ndiaye et Cie ont recouvré leurs droits civiques et politiques. Donc je ne vois pas pourquoi on amnistierait Khalifa et Karim et on laisserait de côté Ousmane Sonko. À mon avis, ce serait injuste. C’est ma position à moi.
Je suis avec Macky Sall, je ne suis pas avec Ousmane Sonko. Mais je trouverais injuste que Khalifa Sall et Karim Wade soient amnistiés et que Ousmane Sonko ne le soit pas. Ce serait injuste. Ce serait comme si on aurait légiféré pour deux hommes ou trois personnes ou pour une catégorie de personnes. Il ne faudrait pas donner cette impression aux sénégalais.»