Verdict de la cour suprême dans l’affaire Etat-Sonko: vers un le dernier tir

Le suspense continue dans l’affaire opposant l’Etat du Sénégal au leader de l’ex-parti Pastef. Un dossier judicaire qui a les allures de la fin des prolongations d’une finale d’un tournoi de football. L’Etat, en tant que dernier tireur, est déjà conscient que marquer ce fameux tir est synonyme de victoire. Par contre, le rater signifie tout bonnement accepter la mort dans l’’âme la victoire plus que retentissante de Ousmane Sonko et son camp. En attendant, la peur est perceptible dans les deux camps.

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Le duel juridico politique qui oppose l’Etat du Sénégal et le leader de l’ex-parti Pastef a les allures d’une fin des prolongations d’un match de football. C’est comme qui dirait, «nous sommes dans la dernière séquence de la série des tirs aux buts». Avec l’impérieuse nécessité pour le pouvoir de se rattraper avec un dernier tir décisif qui
va déterminer le sort de l’opposant le plus coriace dans la compétition électorale. Faut-il le rappeler, à ce
stade de la confrontation, c’est le détenu le plus populaire en ces temps qui courent au Sénégal qui domine la partie avec même une avance très nette. Mais, le camp adverse ne rechigne pas à la tâche Le 17 novembre, jour fatidique
Sachant qu’une éventuelle victoire d’Ousmane Sonko pourrait ouvrir la porte de toutes turpitudes et tribulations à une bonne partie des gros bonnets du régime, les adversaires de Sonko ont raison d’avoir peur. Aujourd’hui, le scénario actuel se présente comme la fin des prolongations d’une finale de football.
Avec un score à égalité. Et donc, la fameuse séance des tirs aux buts.
L’Etat qui est le dernier tireur décisif a déjà posé le ballon, pris son élan voire amorcé le tir avec toute la puissance qui sied. La cour suprême qui fait office d’arbitre a jusqu’au 17 novembre pour dire si l’Etat a marqué, synonyme de défaite de Ousmane Sonko qui, par conséquent, serait définitivement écarté de la présidentielle. Ou si Ousmane Sonko a capté le ballon. Ce qui signifierait que l’Etat a, pour de bon, perdu le match et concédé la victoire au leader de l’ex-Pastef, redoutable adversaire électoral.

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