Macky Sall à la COP 28 : « nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et l’environnement »

Depuis quelques années, c’est l’un de ses terrains favoris. Il y joue contre certaines grandes puissances qui veulent siffler la fin des énergies fossiles en faveur de l’action climatique. Mais Macky Sall continue de s’y opposer. C’était lors d’un panel organisé ce vendredi 1 décembre à Dubaï sur le financement de l’adaptation des changements climatiques en Afrique. 

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Sur la photo tous les signaux sont au vert. Des sourires, des poignées de main levées pour afficher une certaine unité autour de l’urgence climatique. Pour immortaliser le moment, les photographes de la presse mondiale se bousculent sur le perron de l’exposition de Dubaï. Devant eux que des chefs d’États ou de gouvernement : Macky Sall le sénégalais, Mohammed Ould Ghazouani le mauritanien, Luiz Inácio Lula da Silva du Brésil ou encore Pedro Sánchez Pérez-Castejón chef du gouvernement espagnol. Une « unité » et des sourires qui s’éclipsent dans les couloirs, salles de négociations ou réunions. La mine grave et le ton solennel, Macky Sall s’adresse au monde depuis la tribune de la 28ème Conférence des Parties. Le Président de la République réaffirme la position du Sénégal sur la transition énergétique. Il dénonce « des mesures unilatérales visant à interdire les financements à l’étranger de sources d’énergies fossiles y compris le gaz. » Une aberration laisse entendre le Chef de l’Etat. Selon lui, les pays qui portent ce combat continuent d’utiliser une source d’énergie plus polluante : le charbon.

Pour renforcer sa position et « celle du Sénégal », Macky Sall brandit les conclusions du sommet de Nairobi. Il fait allusion à la déclaration du sommet africain sur le climat pour une « transition juste et équitable ». Comme solution et milite  pour une sortie progressive, le président de la République  mise sur le JETP ( partenariat pour la transition énergétique juste). c’est dans ce sens qu’il a magnifié les 2, 5 milliards d’euros sur une période de 3 à cinq ans accordés au Sénégal, en juin dernier à Paris lors du sommet sur les nouveaux mécanismes de financements. En citant cet exemple, Macky Sall a voulu également rappeler que «  nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et l’environnement. Une autre note positive qu’il a relevée « l’opérationnalisation des fonds destinés aux pertes et dommages. »

source: emedia

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