« Dans six mois, le permis à points sera effectif au Sénégal », déclarait en 2017, le ministre des transports terrestres
Hier Dakar a vécu un accident terrible juste 2 jours après celui de Yamong ou 13 de nos compatriotes ont perdu la vie.
Hier Dakar a vécu un accident terrible juste 2 jours après celui de Yamong ou 13 de nos compatriotes ont perdu la vie.
Et pourtant le consortium Gemalto/Face technologie (français) et l’Etat du Senegal ont signé depuis 7 ans un contrat de concession pour dématérialiser les permis et titres de transport pour un montant de plus de 9 milliards FCfa.
D’ailleurs au moment de signer la concession le Ministre des transports d’alors affirmait : « avec la recrudescence des accidents de la route qui coûtent au Sénégal près de 2% de son Pib par an, la problématique de la sécurité routière est devenue un enjeu national d’une extrême priorité. C’est pour trouver une solution à ce problème que le permis à point sera effectif. « ça fait presque 8 ans et rien.
D’ailleurs au moment de signer la concession le Ministre des transports d’alors affirmait : « avec la recrudescence des accidents de la route qui coûtent au Sénégal près de 2% de son Pib par an, la problématique de la sécurité routière est devenue un enjeu national d’une extrême priorité. C’est pour trouver une solution à ce problème que le permis à point sera effectif. « ça fait presque 8 ans et rien.
Il y’a trois jours le drame de Yamong nous rappelle que les 17 mesures pour sauver nos compatriotes qui voyagent sont sans effet, juste de la com, même une agence dédiée à la sécurité routière » est sans effet.
Au Sénégal, près de 27 000 personnes sont victimes d’accidents sur la voie publique chaque année, dont 11 000 sont enregistrés à Dakar. Cette tendance reflète celle de la région africaine.
Au Sénégal, près de 27 000 personnes sont victimes d’accidents sur la voie publique chaque année, dont 11 000 sont enregistrés à Dakar. Cette tendance reflète celle de la région africaine.
Le Sénégal a le taux de mortalité routière parmi les plus élevés en Afrique. Paradoxalement c’est aussi le pays où se tient régulièrement les semaines de la sécurité routière avec les discours les plus pompeux.
Dans ce contexte, l’instauration du permis à point sonnait comme l’ultime solution pour venir à bout de ce laxisme généralisé sur nous routes exacerbé par l’état désastreux du parc automobile et bien sur l’indiscipline des chauffeurs sans formation ni mise à niveau.
Hélas l’accident de Yamong pour pneus défectueux aura montré que le projet Kapp Karrange n’aura servi a absolument rien sinon à enrichir les sociétés étrangères comme le régime lourdement sanctionné le 24 s’y était habitué.Moustapha DIAKHATE
Ex Cons. Special PM
Expert et Consultant Infrast.
Dans ce contexte, l’instauration du permis à point sonnait comme l’ultime solution pour venir à bout de ce laxisme généralisé sur nous routes exacerbé par l’état désastreux du parc automobile et bien sur l’indiscipline des chauffeurs sans formation ni mise à niveau.
Hélas l’accident de Yamong pour pneus défectueux aura montré que le projet Kapp Karrange n’aura servi a absolument rien sinon à enrichir les sociétés étrangères comme le régime lourdement sanctionné le 24 s’y était habitué.Moustapha DIAKHATE
Ex Cons. Special PM
Expert et Consultant Infrast.
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