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Infanticide à Tamba : «  Mon mari n’est pas le père de  l’enfant ».

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L’adultère est un pêché dont le fruit fini toujours par éclaté. Cela Dialam Dramé l’a appris à ses dépens. Après avoir accouché, elle ne trouve rien de mieux à faire que de se débarrasser de son bébé en le jetant dans un puits. Un acte que les limiers du commissariat de Tamba ont fini par percer.

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L’histoire avait fait le tour du quartier Abattoirs complémentaires lorsqu’un bébé de deux jours, de sexe féminin a été retrouvé morte dans un puits. Repêché, le corps a, été transporté à l’hôpital de Tamba pour les besoins de l’autopsie. L’enquête auprès du voisinage a permis de mettre un nom sur l’auteur de ce crime crapuleux.  

Entendu, l’auteure avance qu’elle voulait cacher sa grossesse au voisinage et c’est ainsi qu’elle a accouché dans les toilettes sans aucune assistance. Elle le met son nourrisson dans un sac de riz vide et le jette dans un puits abandonné du quartier. Son acte accompli, elle se recouche auprès de son mari comme si de rien n’était. Devant les enquêteurs, il avoue que son mari n’est pas en vérité le père de l’enfant.

Elle raconte que « son mari était en voyage au Mali et lorsqu’il est rentré, elle avait déjà une grossesse de 7 mois. Il m’a interpellé sur l’auteur de cette grossesse mais je ne lui ai rien dit. Je ne connais pas le père. On s’est juste rencontré une nuit et on a eu des rapports non protégés dans un bâtiment en construction. Ayant peur des réactions de son entourage, elle a décidé d’abandonner le nouveau née.. Et c’est ce Mardi qu’elle a été déférée chez le procureur pour son audition dan le fond.

Samba SY.

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