Affaire Pape A. Niang: La CAP exige sa libération et sonne la mobilisation.

Le journaliste Pape Alé Niang arrêté hier dimanche pour les délits de divulgation de documents militaires sans autorisation de la hiérarchie de nature à nuire à la défense nationale ; appel à la subversion ; recel et diffusion de documents administratifs estampillés secrets et propagation de fausses nouvelles. La presse nationale à travers la coordination des associations de presse (CAP) exige sa libération.

La coordination des associations de presse(CAP) condamne avec la dernière énergie l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang et exige sa libération. D’après les camarades de Bamba Cissé du Synpics, les articles 60,80 et 363 du code pénal sont visés en l’encontre du chroniqueur et critique du régime. Aussi, la CAP rappelle à l’Etat du Sénégal, le respect de la constitution notamment en ses articles 8 et 10 mais aussi ses engagements internationaux relatifs à la dépénalisation des délits de presse.

La coordination des associations de presse (CAP) rappelle l’état au respect de ses engagements par rapport au respect de la liberté de la presse et également aux conventions garantissant aux journalistes des droits et libertés. Le président de la presse en ligne APPEL Ibrahima Lissa Faye, a dénoncé vigoureusement la répression et la diabolisation de la presse autant par le pouvoir que par l’opposition. La CAP appelle tous les défenseurs des Libertés à se mobiliser et à faire face aux tentatives d’intimidations et de musellement de la presse. Elle saisit les organisations de défense de libertés de presse nationales et internationales sur les dérives totalitaires de l’Etat du Sénégal. La CAP réitère que la liberté de presse, d’investiguer et d’informer n’est pas négociable et finalise son plan d’action.

Falil Gadio