La vie est cruelle pour certains et c’est comme si l’ange de la mort rode à leurs trousses. Ces personnes Modou Sow en fait partie car son destin est étroitement lié au … malheur. Electricien de formation Modou décide d’émigrer en Italie afin de pouvoir subvenir aux besoins de sa famille de Touba Ndorong Ocass de Kaolack. En Italie il apprend l’électronique et fini par se faire un nom dans ce métier. Alors que tout semblait rouler sur des roulettes, l’Italie va être secoué par un tremblement de terre d’une grande ampleur. Une vision apocalyptique avec les rescapés et les morts sur des civières. Des images qui ne vont plus quitter Modou qui à force de pensées fini par se décider de rentrer définitivement au pays. Le gouvernement italien avaient décidé d’indemniser les survivants. Une occasion pour Modou de plier bagages pour le retour au pays natal. Mais comme si le destin s’acharnait sur lui, le malheur va le poursuivre au Sénégal. Il était loin de s’imaginer en cette journée du 29 Septembre que l’image de gravats et de chaos allait le poursuivre jusque chez lui à Kaolack, sa ville natale. Certains témoins avancent que lorsque sa maison s’est écroulée avec sa famille à l’intérieur, il n’a pas réussi a rester dehors malgré les avertissement d’un maçon sur place. Ses oreilles ne pouvaient rester insensibles aux appels de secours de sa femme et de sa fille de 5 ans clouée sur une chaise roulante. Un drame familial car Modou rejoindra dans les décombres sa femme Awa Cissé, son bébé de quatre mois et sa fille Khadija âgée de 5ans. Une drame dont le soubassement serait une construction qui ne répondrait pas aux normes de construction.



Source: L’Observateur.