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Biden hausse le ton contre Riyad après la réduction de la production de pétrole.

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 Profonde colère » du président américain qui va donc « réévaluer et possiblement modifier » les relations des États-Unis avec l’Arabie saoudite après le véritable « camouflet diplomatique » infligé par Riyad, dit le Washington Post. Le royaume, chef de file des pays de l’OPEP a choisi « de s’associer avec la Russie pour réduire la production de pétrole ». De quoi renforcer de fait « la position du Kremlin », note de son côté le New York Times tout en mettant le président Biden « dans l’embarras avec une montée des prix de l’essence qui pourraient le pénaliser juste avant les élections de mi-mandat ». « La Russie peut effectivement se frotter les mains puisqu’elle retirera ainsi plus de revenus de son or noir », note également Le Soir, qui parle de « gifle assénée » au président américain par le prince saoudien Mohammed ben Salman qui semble – selon le quotidien belge – « bien décidé à régler ses comptes avec Biden ». Rapporte RFI

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La Maison blanche pourrait bloquer les ventes d’armes à Riyad

Malgré la visite de réconciliation du président américain à Riyad en juillet dernier, MBS n’aurait pas pardonné à Biden « sa volonté première, en début de mandat, de faire du royaume un « paria » après l’assassinat brutal du journaliste Jamal Khashoggi », souligne le Wall Street Journal. Et voilà qui jette un « doute sur l’avenir de la relation de sécurité américano-saoudienne », commente le correspondant à Washington du Guardian, qui explique que la Maison blanche pourrait bien suivre « les mesures de rétorsion réclamées par des élus démocrates pour bloquer toute vente d’armes à Riyad ». « MBS ne comprend que le langage de la force, il est temps que l’administration Biden agisse comme le principal partenaire dans cette relation », fait valoir un ex-chef du renseignement saoudien dans le Guardian.

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