La Rencontre africaine pour la défense des Droits de l’homme (RADDHO), le Centre de recherche et d’actions sur les droits économiques, sociaux et culturels (CRADESC), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) et Amnesty International/Sénégal exigent la libération des 24 personnes interpellées lors de la manifestation des impactés du TER de Sebikotane.
Ces derniers ont été interpellés au domicile d’un membre du collectif.
Des arrestations qui « constituent des violations flagrantes du droit de réunion pacifique garanti par la Constitution et des traités régionaux et internationaux de droits humains dont l’État du Sénégal est partie »
«Nos organisations reconnaissent l’utilité des projets d’infrastructures et leur impact sur le bien-être économique et social de la population et le développement économique du pays de façon générale. Mais elles tiennent à rappeler que la réalisation de ces projets doit se faire dans le strict respect des droits des populations impactées. Elles exhortent l’État à poursuivre le dialogue avec les personnes impactées par le projet de TER et de respecter leur droit à une juste indemnisation», écrivent ces organisations de défense des droits de l’homme.
Samba SY.