Les féministes dénoncent le silence de l’Etat du Sénégal face à cette situation .La recrudescence des violences, viols suivi de meurtres suscitent beaucoup d’inquiétudes et d’indignations. Selon Vox Populi, on constate qu’au Sénégal, entre janvier 2019 et mars 2020, pas moins de 21meurtres ont été enregistrés.
C ‘ est ce qu’à déplorée Ndeye Fatou Sarr, présidente des organisations de la société civile.
« Nous sommes plus choquées dans la mesure où depuis que nous sommes dans les violences faites aux femmes, je pense que c est la première fois qu’on vit cette injustice au Sénégal.
Il n’était pas rare de voir des femmes violentées, mais c’était des intervalles de temps très espacées qui permettaient à des organisations de la société civile de faire leur travail, de sensibiliser les populations même s il faut dénoncer pour prendre en charge les victimes nous le ferons ». Mais actuellement, ce qui se passe, est qu’ on ne peut pas rester un jour sans entendre un cas de viol.
« Nous sommes en train de voir comment nous réunir pour développer des stratégies pour lutter contre cette injustice en sensibilisant les jeunes et les hommes ».La presse n’est pas épargnée dans cette situation « il est honteux de remarquer encore une fois, la manière dont les medias traitent les informations sur les féministes et les violences faites aux femmes.
La présidente informe que «la deuxième conférence des chefs d’Etats sur la masculinité positive sera un moment fort de plaidoyer ».
Maimouna Niang.