Le tribunal militaire de Dakar a jugé l’affaire des passeports diplomatique impliquant deux gendarmes de la présidence et du ministère des affaires étrangères et 4 civils. Au terme de leur jugement, le procureur à requis une peine ferme d’un an pour les prévenus selon Walfadjri.
Poursuivis pour «association de malfaiteurs, trafic de migrants, complicité de faux et usage de faux en écriture privée et faux dans un document administratif», les mis en cause sont revenus, chacun, sur sa part de responsabilité dans la chaine.
L’adjudant-chef Mamadou Lamine Bâ, souligne qu’il n’intervenait qu’à la fin du processus. Son rôle, dit-il, était de contacter les gens, après avoir reçu un ordre, pour la délivrance de leurs passeports. Et que, fait-il savoir, son travail commence après la validation du document. «J’interviens en dernier ressort. Je ne reconnais pas avoir reçu de l’argent. Dans le cadre de mes activités professionnelles, si quelqu’un est satisfait, parfois il me donne 50 000 FCfa ou 100 000 FCfa». Son collègue, Assane Ndione a également confirmé avoir reçu des sommes d’argent «pour service rendu.»
L’Agent judiciaire de l’Etat (Aje) a, quant à lui, demandé que les intérêts civils de l’Etat soient réservés. En effet il avance qu’il n’en connait pas le nombre de passeports diplomatiques qui ont été confectionnés. Par conséquent le ministère public se réserve ses droits. Pour le procureur, il ne fait aucun doute que les prévenus sont coupables des faits qui leur sont reprochés. Celui-ci demande à la cour de les emprisonner pour une durée d’un an. C’est le 25 Novembre qu’ils seront ainsi édifiés sur leur sort.
Samba SY.