Dans son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde, l’ONG Amnesty International avance que des violations sont notées au Sénégal. Par la voix de son secrétaire général, il est mentionné que de plus en plus les droits de l’homme sont bafoués au Sénégal. Des informations fortement réfutées par le ministère de la Justice du Sénégal.
« Le Sénégal n’a jamais manqué au respect de ces principes comme le démontrent les statistiques relatives à l’exercice des libertés publiques des quatre dernières années avec les pourcentages d’interdiction de manifestation sur la voie publique et de réunions publiques », affirme le ministère de la Justice précisant, par ailleurs, que cette pratique doit s’effectuer dans le respect strict des « lois » et « règlements en vigueur ».
Le ministère de la Justice révèle que sur 4828 déclarations reçues, 108 sont interdites, soit, 2,24% en 2018 ; sur 5535 déclarations, 75 sont interdites, soit 1,36% en 2019 ; sur 2516 déclarations, seules 79 sont interdites, soit 4,33% en 2020 dont la hausse serait liée aux mesures restrictives, prises par l’autorité dans le cadre de la proclamation de l’état d’urgence le 30 mars 2020 dans le cadre de la lutte contre la pandémie de COVID-19, telles que l’interdiction des réunions et des rassemblements dans certains lieux publics jusqu’au 05 janvier 2021.
Une nette tendance baissière a été retrouvée au cours de l’année 2021 avec 45 interdictions, soit 1,95% sur les 6.256 déclarations reçues.
Samba SY.