L’incarcération de pape Alé Niang continue de soulever l’ire des organisations de défense des droits de l’homme. Après Amnesty International, c’est au tour de la ligue sénégalaise des droits de l’homme d’exiger sa libération conformément à « la Charte de Munich ».
« Nous tenons à rappeler que le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain. ». Tel est le point de vue de Alassane Seck, le président de la ligue sénégalaise des droits humains.
Il rappelle que « la Charte de Munich » stipule que : « La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public, prime sur toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics. »
« Ce sont des journalistes d’investigation qui ont révélé bien des cas de torture, de discrimination, de corruption ou d’abus de pouvoir dans beaucoup de pays », Par conséquent la liberté des medias est un gage pour la protection de tous les autres droits de l’homme. Tenant compte de tout cela, la Ligue Sénégalaise des droits Humains (LSDH) exige sa libération inconditionnelle », souligne Alassane Seck.
Samba SY.