La jeune Maïmouna D. était femme de ménage à Dalifort, le vendredi 4, elle s’était violemment disputée au téléphone. Le ton de sa voix alerte  M. D, sa patronne qui se reposait à côté.
Après avoir raccroché, Maïmouna D. se confie que sa mère veut la donner en mariage à un homme qu’elle n’aime pas. Elle averti  que si elle mourrait, cette dernière en serait responsable.

     Alors que M. D essayait de la calmer, elle pique une crise et tombe, sa patronne panique, et alerte sa sœur, Diono D. Maïmouna D. est évacuée à l’Hôpital où elle décède trois jours plus tard, le lundi 7 novembre à l’Hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff (ex-CTO).


    Le légiste a révèle  une «congestion et (un) œdème pulmonaire bilatérale, (un) œsophage congestif sans ulcération, (des) lésions tumorales bien limitées jaunâtres de 3 cm aux grands axes du rein droit, (et une) absence de lésions vulvaires ou myocardique».
En cause ? Un produit insecticide. «Elle a bu de l’insecticide appelé Beytox. Le produit a été retrouvé sur le lieu où elle s’est écroulée», a confié la patronne de Maïmouna D.

      La famille de la défunte a reçu un certificat d’inhumation et une enquête est ouverte, selon Les Échos, qui a relayé cette affaire dans son édition de ce mercredi.

 Falil Gadio