Coupe du monde 2022 : un virus circule-t-il chez les Bleus à trois jours de la finale face à l’Argentine ?
Trois joueurs de l’équipe de France ont été privés de la demi-finale face au Maroc affaiblis par une maladie. Mais le staff refuse de rentrer dans la parano avant de défier l’Argentine en finale dimanche.
La préparation de la finale de la Coupe du monde de l’équipe de France va-t-elle être perturbée par un virus ?
Au lendemain de la qualification obtenue face au Maroc (2-0) au terme d’une rencontre plutôt maîtrisée, l’état de santé d’Adrien Rabiot, Dayot Upamecano et Kingsley Coman interroge. Malades, les trois joueurs n’étaient pas en état de disputer la demi-finale. Le milieu de la Juventus Turin a suivi la victoire de ses coéquipiers à l’hôtel et les deux joueurs du Bayern Munich, fébriles, sont restés sur le banc sans même s’échauffer mercredi.
« Coup de froid », « syndrome viral », « fébrilité »… Plusieurs hypothèses ont été évoquées ces dernières heures dans l’entourage des Bleus sans toutefois indiquer la nature précise de la maladie qui touche plusieurs membres du groupe. « Les températures ont plutôt baissé, il y a la climatisation à fond. Il y a des états fébriles. On fait tous attention. On prend les précautions, on s’adapte.
Tout ce qui est viral est transmissible. On a pris des précautions pour qu’il n’y ait pas de contact avec Dayot, et pour Adrien pareil, a expliqué Didier Deschamps en conférence de presse, concédant à demi-mot la possibilité d’un virus circulant dans le camp de base des Français
« Toutes les précautions sont prises depuis quatre jours au sein du groupe et dans l’entourage de l’équipe de France, explique Nicolas Georgereau, reporter de RTL au Qatar. Dayot Upamecano a attrapé froid après le quart de finale face à l’Angleterre samedi. Adrien Rabiot est tombé malade dans la foulée. Même si le Covid est présent, il y a surtout une souche de la grippe très virulente qui vient d’Asie et qui touche pas mal de spectateurs et de journalistes. Plusieurs dizaines de journalistes sont allés se faire tester récemment à Doha pensant être positifs au Covid. La situation est surveillée de près ». Malgré cette situation imprévue, les Bleus refusent de verser dans la parano à l’aube de défier l’Argentine, à l’issue d’une éreintante compétition. Si Aurélien Tchouaméni a admis faire preuve d’un peu plus de vigilance, avec notamment « davantage de gel hydroalcoolique sur les tables », Théo Hernandez, premier buteur mercredi, ne s’est pas dit particulièrement inquiet. « Rabiot et Upamecano vont bien », a promis Jules Koundé. Après la qualification mercredi, les Bleus n’ont d’ailleurs montré aucune retenue dans leurs célébrations, en compagnie de plusieurs personnalités extérieures au groupe, notamment.
Birahime Ndiaye