Trafic de passeports : la juriste avoue, l’ASEPEX annonce des sanctions

L’enquête sur l’affaire du trafic des passeports de service se poursuit devant les enquêteurs de la Dic. La juriste Khardiata Tandian en service à l’ASEPEX et présentée comme le cerveau de la mafia des passeports de service est passée aux aveux.

 Mme Tandian, née en 1987 et domiciliée à Sicap Rue 10, a reconnu les faits qui lui son reprochés. Elle a confié aux enquêteurs qu’elle connaît parfaitement le circuit des ordres de mission et notes verbales.

Ce qui lui permet d’en confectionner à partir de sa machine de bureau. Elle confie que c’est ainsi qu’elle monte un dossier pour les candidats en vue d’obtenir un passeport de service.

Elle aurait réussi un tas avant de tomber avec six autres personnes. Il s’agit de Aminata Dramé, informaticienne, A. Babou, chef d’unité départemental des ASP, I. Ndiaye, tailleur, G. Diallo chauffeur, T. Ndiaye commerçant.

L’ASEPEX dégage toute responsabilité

L’ASEPEX dit dégager toute responsabilité et annonce des sanctions prises contre la personne citée dans le scandale L’Agence informe en effet que la personne citée dans ce scandale fait l’objet de sanctions qui ne sont pas toujours levées au niveau de l’Agence.

En effet, lit-on sur leur communiqué, le Secrétaire général de l’ASEPEX ayant eu vent de certains agissements de la personne mise en cause, lui a servi une demande d’explication suivie d’une sanction qui est toujours en cours. 

Rappelons que le ministère des Affaires étrangères a décidé d’annuler tous les passeports de service délivrés entre le 1er janvier 2021 et le 13 décembre 2022 à la suite de la découverte d’un réseau de trafic de passeports.