Meurtre à Thiaroye : Torse nu, sperme, pantalon baissé, les éléments qui laissent croire à un rendez-vous galant
L’affaire d’un homme tué puis abandonné autour du bassin de Poste Thiaroye dégage une forte odeur de meurtre crapuleux; un crime de sang aux relents de rendez-vous galant entre déviants sexuels aux abords dudit bassin, renseignent nos confrères de Les Echos. A l’examen visuel du corps, les agents ont découvert plusieurs signes de violence et des traces de graves blessures crâniennes par usage d’objet contondant dont la nature reste inconnue. Des filets de sang ont coulé à flots de la tête à la gorge et fini sur la poitrine. Ce qui du reste pousse certains habitants à croire à un meurtre par égorgement. Or, le défunt a juste reçu plusieurs coups d’objet contondant au niveau du crâne. Provoquant ainsi une effusion de sang qui enveloppe littéralement le visage du quidam.
D’où l’intime conviction de nos interlocuteurs que la boucherie a été perpétrée aux abords du bassin. Soit la victime a été transportée dans le véhicule jusqu’à l’endroit indiqué par son bourreau qui l’a sodomisé avant de repartir à bord de sa voiture, abandonnant le jeune homme seul et baignant dans son sang. Soit, le présumé criminel a pris rendez-vous avec le défunt et s’est retiré avec lui jusqu’aux alentours du bassin – dépourvu d’éclairage public, désert et réputé dangereux – avant de le violer puis l’exécuter à coups d’objet contondant sur le crâne. Toutefois, le défunt est inconnu des habitants du quartier.
En attendant que la police mette la main sur le présumé meurtrier en fuite, les habitants crient leur ras-le-bol face à l’occupation anarchique et envahissante de leur cadre de vie par les garages de mécaniciens, qui encombrent les points de passage et favorisent l’insécurité dans le secteur. Ils sollicitent également l’implantation d’un poste de police avancé, la finition des travaux du bassin et son éclairage public.
Birahime Ndiayeà