PUBLIC-Actualités Politiques, Ce Mercredi 01 Mars 2023

Encourager les jeunes du département de Vélingara à s’inscrire massivement sur les listes électorales, en vue d’une meilleure participation à l’élection de 2024, est l’objectif d’un atelier tenu lundi passé dans un réceptif de la place.

Une initiative de Casades soutenue par la Fondation Konrad Adenauer.

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La période de révision des listes électorales n’est pas encore ouverte. N’empêche, le Comité d’appui aux activités économiques et sociales (Casades) pense déjà à faire le plein d’inscrits, le moment venu, sur les listes électorales, à encourager les jeunes inscrits à retirer leurs cartes et aller dans les bureaux de vote le jour du scrutin. C’était l’objectif d’un atelier que cette organisation de la Société civile a entamé lundi dernier dans un réceptif de Vélingara. Pour cette rencontre, étaient conviés les jeunes des formations politiques, ceux des conseils de jeunes, des artistes et communicateurs traditionnels, tous se retrouvant souvent dans les réseaux sociaux pour partager des informations et faire de la propagande pour une cause ou une autre.

C’est que Casades a fait le constat que, d’après l’audit du dernier fichier électoral, les jeunes ne s’inscrivent pas en masse sur les listes électorales, pire, ne vont pas aux lieux de vote pour voter. Bassa Diawara, le Secrétaire exécutif de Casades, a notamment renseigné : «Le dernier audit du fichier électoral a fait le constat que parmi les jeunes majeurs de 18 à 20 ans, seuls 9,3% peuvent exercer leur droit de vote et les jeunes de 18 à 25 ans, seuls 53,8% se sont inscrits.»

Parmi les causes de ce désintéressement à la chose politique, Bassa Diawara a noté : «Il y a un déphasage entre le discours des hommes politiques et les préoccupations des jeunes, la baisse de confiance vis-à-vis des hommes politiques, manque de pièces d’état civil, le faible niveau d’informations sur les procédures d’inscription, surtout en zone rurale.»

A la lumière des causes du désintéressement des jeunes à la chose politique, l’atelier a réfléchi sur des stratégies à élaborer pour encourager le maximum de jeunes à pouvoir être dans les dispositions légales de voter le 25 février prochain. Ainsi, la trentaine de participants, conscientisés sur les enjeux liés à la participation des jeunes aux élections, a peaufiné un plan d’actions décliné en contenus de communication, en stratégies budgétisées avec des objectifs spécifiques et des indicateurs de performance. Ils devront en permanence occuper les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, etc.) à cet effet pour inciter les jeunes à s’inscrire, à se réinscrire et à retirer leurs cartes d’électeur. Aussi, les influenceurs de Casades ont-ils été familiarisés avec le processus électoral, les pièces à fournir pour s’inscrire ou chercher une pièce d’identification nationale, les différents lieux d’inscription et l’ouverture des inscriptions. Ils ont ouvert une plateforme pour partager des informations relatives au processus électoral.

Les femmes du parti Euleuk Senegaal de Pape Hamady Ndao, Directeur général de l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat  (Apda), ont choisi le Président Macky Sall comme leur candidat pour l’élection présidentielle de février 2024.

Lors de leur convention nationale tenue à Mbour, ces femmes comptent entériner cette proposition lors de leur prochain congrès qui sera tenu au Cices dans les prochains mois.

Par Alioune Badara CISS (Correspondant) – Les femmes du parti Euleuk soutiennent la candidature du Président Macky Sall. En convention nationale, elles ont tenu à affirmer leur position sur cette question.

Selon ces dernières, le choix porté sur le Président Macky Sall est motivé par «les multiples efforts fournis par le chef de l’Etat pour le renforcement de la paix et de la cohésion sociale, héritage traditionnel de nos saints et gage de notre commun vouloir de vie commune.

Il y a également les nombreux et incontestables succès de la politique économique et sociale impulsée par le chef de l’Etat à travers le Pse et qui a permis de mettre le Sénégal dans une posture de résilience dans un contexte de crises multiples avec le Covid-19 et le conflit russo-ukrainien», a déclaré la présidente des femmes d’Euleuk, Gamou Camara.

En plus des résultats réalisés par le président de la République sur le plan de la diplomatie et de la stabilité sociale, ces femmes sont également convaincues par les nombreux programmes et politiques mis en place pour résoudre l’équation de l’emploi des jeunes.

«Le succès des programmes mis en place par Macky Sall pour la création d’emplois en faveur des jeunes et des femmes, notamment à travers le «Xëyu ndaw ñi» et les autres instruments mis en place pour soutenir l’entreprenariat comme la Der, le 3fpt, le Fongip, la Bnde, le Fonsis, entre autres, le succès éclatant de la diplomatie sénégalaise, pilotée par le président de la République, au niveau mondial» sont autant de facteurs qui ont poussé les femmes de ce parti à travailler «pour la réélection du Président Macky Sall en 2024», a précisé la présidente des femmes d’Euleuk.

Face à autant de résultats de leur candidat, ces femmes comptent porter cette candidature lors de leur prochain congrès pour, disent-elles, «poursuivre la mise en œuvre de la vision et l’action du Président Macky Sall.

Mais également pour faire face aux défis majeurs qui interpellent le pays, auxquels nous devons toutes et tous faire face dans la stabilité et la cohésion nationale, en tenant compte du contexte sous-régional et international marqué par une forte tension», ont annoncé les femmes du parti Euleuk.

Candidat aux élections partielles françaises pour le compte de la 9ème Circonscription des Français de l’étranger, Oumar Bâ compte, s’il est élu, satisfaire les doléances de ses futurs mandants et compatriotes établis en Afrique de l’Ouest.

Il a décliné, dans la capitale sénégalaise, ses ambitions pour la députation en France.

 Notre compatriote, Oumar Bâ, est candidat pour les Législatives partielles du 2 avril 2023 qui se tiendront en France. Il va à la conquête des voix des Français de l’étranger. C’est tout le sens de sa présence au Sénégal où il y a environ 20 mille électeurs français de l’étranger. Il parle des raisons qui le poussent à candidater au poste de député à l’Assemblée nationale de France, tout en disant venir rétablir l’égalité. «Face au sentiment palpable d’impuissance de nombreuses familles et aux inégalités subies, le moment est venu de redresser la situation, de rétablir la justice, de restaurer la confiance perdue. Il en va de l’excellence même de la France, de ce qui nous rend fort et compétitif, reconnu et envié partout dans le monde. Pour ce changement, j’ai besoin de vous, de votre soutien ! C’est pourquoi je me présente à vous pour proposer ma candidature aux élections législatives dans la 9ème Circonscription des Français de l’étranger», souligne M. Bâ. «Je pense pouvoir gagner cette circonscription, parce que je l’ai sillonnée de long en large, du nord au sud. J’en ai rencontré beaucoup de Français, j’en ai écouté beaucoup. J’ai partagé beaucoup. Et j’ai toujours considéré dans cette circonscription, qu’il n’y a jamais eu un député qui a été très proche des gens qui vivent sur ce territoire, mais surtout il n’y a jamais eu un député qui a pris en charge les besoins et aspirations des Français.

Il y a trois éléments essentiels qui peuvent l’illustrer quand vous êtes à Abidjan, à Dakar et à Casablanca, vous payez une fortune pour la scolarité de vos enfants. Il y a certaines écoles où on peut payer jusqu’à 10 mille euros au Maroc, par exemple, pour scolariser un enfant, environ six à sept millions de francs, pour scolariser son enfant. Or, l’école de Jules Ferry qui est l’école française, est par essence une école gratuite. Aucun enfant français ne doit payer sa scolarité. C’est le principe, le principe de base sur lequel on ne doit pas discuter. Malheureusement, quand on est un enfant français à Marseille, on va à l’école gratuitement. Mais quand on est à Dakar, on doit payer notre scolarité. Finalement, il y a une folle discrimination entre les enfants. Pour moi, il est inconcevable que la France continue de fermer les yeux sur ces disparités», dénonce Oumar Bâ, qui promet de se battre pour aider les Français de l’étranger à continuer de bénéficier de leur système de santé, duquel ils sont exclus une fois qu’ils ne sont plus dans le territoire français. Il se dit très fier d’être, après Lamine Guèye, le deuxième Sénégalais qui postule pour être député à l’Assemblée nationale française.

«Une candidature qui vient de l’Afrique subsaharienne. La dernière fois qu’il y a eu une candidature depuis le Sénégal, en tout cas, c’est depuis l’honorable député Lamine Guèye qui a succédé à Léopold Sédar Senghor», s’est ainsi exprimé Oumar Bâ, qui est un Français d’origine qui a vu le jour au Sénégal, plus précisément au Fouta, à Boyinadji. «Mon pays de naissance est le Sénégal. Je suis né dans le Nord du Sénégal, au Fouta, à Boyinadji. J’ai fait mes études au Fouta, à Matam jusqu’au collège où j’ai eu mon brevet», affirme M. Bâ qui, après son Bac à Saint-Louis, est parti en France où il a intégré l’Institut supérieur de commerce et obtenu un master en Marketing international. Ayant fait une spécialisation en relations internationales et fait aussi Science Po à Paris où il s’est intéressé à la vie politique française, Oumar Bâ a adhéré au Parti socialiste français pendant longtemps. Il y a occupé des responsabilités en tant que Secrétaire fédéral, membre du Conseil national et candidat à des élections en France sous la bannière du Ps.

Pape Diop, leader de Bokk guis-guis, a été investi comme candidat de son parti à la Présidentielle de 2024, par ses militants venus de toutes les localités du pays pour se retrouver à Thiès, en Assemblée générale, en vue de discuter de la «vie de (leur) formation politique» et apporter un certain nombre d’«éclaircissements au niveau de l’opinion».

Une rencontre nationale qui a réuni les responsables des 14 régions du Sénégal, qui se sont réjouis du «courage politique de notre leader qui, sous sa casquette de député, a pris récemment une position républicaine au sortir des élections législatives, consistant à rallier, au sein de l’Hémicycle, le camp de la majorité présidentielle». Un choix qu’ils expliquent par le fait que «c’est le Sénégal et l’intérêt national qui priment sur tout».

«Même si cette décision a été critiquée par certains il n’en demeure pas moins qu’elle a contribué à pacifier le climat social», remarquent les responsables politiques du parti libéral de Pape Diop, qui réaffirment «notre engagement derrière notre leader» et «au sein de Bokk gis-gis», en vue de «travailler ensemble pour un Sénégal meilleur». Ils disent avoir, aujourd’hui, pris la ferme décision d’investir Pape Diop, candidat du parti, à l’élection présidentielle de 2024, pour la simple raison que «le président de Bok gis-gis est un homme d’Etat capable de conduire le Sénégal à bon port».

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