PUBLIC-ACTUALITES,CE JEUDI 02 MARS 2023
Présidentielle 2024 : Jotna annonce son soutien à Macky et accuse l’opposition de vouloir créer des « conditions d’instabilité »
La Coalition Jotna quitte l’opposition pour rejoindre le camp du pouvoir. La Conférence nationale des leaders de la Coalition s’est réunie en assemblée générale mercredi 22 février 2023, a l’issue de laquelle la décision a été prise. L’annonce a été faite par le nouveau président de la coalition, Moustapha Wade, informe Pressafrik.com.
« La Coalition Jotna a toujours joué un rôle prépondérant dans la vie politique au Sénégal. Notre coalition a travaillé sans relâche pendant toutes ces années à créer une alternative crédible avec les acteurs de l’opposition », a déclaré Moustapha Wade, président de la Coalition Jotna.
« La coalition Jotna a, dans la perspective de créer un pôle fort au sein de l’opposition, été un acteur majeur dans la constitution de la Grande coalition Wallu Sénégal, en tant que membre fondateur pour aller aux élections locales et législatives de 2022 », a-t-il ajouté.
Selon M. Wade, malgré les coups bas reçus et les trahisons vécues durant ces joutes électorales, de la part de nos supposés partenaires, la coalition Jotna a toujours tenu à « œuvrer pour l’unité de l’opposition et garder une posture républicaine ».
Cependant, poursuit-il, l’opposition de par ses « actes et son attitude, a montré qu’elle était ni dans les dispositions, ni dans une volonté sincère d’œuvrer ensemble à résoudre le problème des Sénégalais
A en croire Moustapha Wade, cette opposition veut créer les « conditions d’instabilité politique et sociale à travers un vaste mouvement de manipulation des masses qui n’a d’autres finalités que de mettre le pays dans une situation de chaos ».
D’après lui, au vu de ce contexte et de la volonté des leaders de la coalition Jotna d’œuvrer pour un « développement endogène et inclusive du pays dans la sérénité, la conférence des leaders a décidé lors de son assemblée générale tenu le mercredi 22 février 2023 de soutenir le Président Macky Sall dans ses actions à la tête de l’Etat du Sénégal », a soutenu le président de la Coalition Jotna.
Pour M. Wade, le Président Macky Sall de par ses « actions ses réalisations, mais également son leadership pour le développement du Sénégal, demeure la personne idoine pour mener notre pays vers l’émergence dans la discipline », a-t-il laissé entendre.
Répondant sur la question du troisième mandat, Moustapha Wade a, pour sa part, indiqué que la Coalition n’a pas encore pris de position.
Régulation des prix du loyer : Ces nouvelles mesures prises par Macky Sall
Le chef de l’État, Macky Sall, semble déterminé à rendre effective la baisse du prix des loyers. En effet, même si le décret officialisant cette baisse n’est pas encore rendu public, des actes forts ont été posés en Conseil des ministres tenu, ce mercredi, à Sédhiou, révèle Seneweb.com.
Ainsi, au titre des textes législatifs et réglementaires, le conseil a examiné et adopté le projet de loi portant Code de l’urbanisme, le projet de loi portant Code de la construction et le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Commission nationale de régulation du loyer des baux à usage d’habitation (Conarel).
Ce n’est pas tout. Le président Sall a, au titre des mesures individuelles, nommé le président de l’Ascosen, Momar Ndao, à la tête de la Conarel rattachée au ministère du Commerce, de la Consommation et des PME.
Au même moment, Idrissa Baldé, enseignant-chercheur, maître de conférence à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, est nommé secrétaire exécutif de la Conarel.
À rappeler qu’à la place d’une loi, le Conseil constitutionnel avait donné son feu vert au chef de l’État pour prendre les décrets et autres textes réglementaires pertinents en vue de baisser le prix des loyers au Sénégal.
Ainsi, il est prévu une baisse de 5 % pour les loyers de plus de 500 000 F CFA, une baisse 10 % pour les loyers allant de 300 000 à 500 000 F CFA et une baisse de 20 % pour les loyers inférieurs ou égaux à 300 000 F CFA
Refus de lui remettre son passeport : Pape Alé Niang démonte le parquet
Le journaliste et chroniqueur à Dakarmatin, Pape Alé Niang, ne pourra pas se rendre en France pour se soigner. Pour cause, le parquet a refusé sa requête introduite par ses avocats devant lui permettre de récupérer son passeport. Une situation qu’il a fustigée avec la dernière énergie via sa page Facebook, visitée par PressAfrik.
« Depuis plus d’une semaine mon avocat a introduit une requête auprès du juge Mamadou Seck deuxième cabinet. Pour me permettre de récupérer mon passeport et se rendre en France pour des soins médicaux. La requête était accompagnée d’une attestation de l’hôpital Américain de Paris. Le plus normalement du monde le dossier a été transmis au parquet. Tout le monde sait comment c’est difficile d’avoir un rdv pour décrocher un visa. J’ai pu avoir la date du 2 Mars pour le dépôt de mon dossier au consulat. Malheureusement dans leur haine viscérale et abjecte le parquet refuse de traiter le dossier. Je pense que le courage d’une autorité dans n’importe quelle situation est de formuler une réponse positive ou négative. En réalité en me plaçant sous contrôle judiciaire l’objectif c’est non seulement de m’empêcher de travailler mais également me mettre dans une prison à ciel ouvert. Voilà l’image de notre justice qui n’inspire aucune confiance encore moins du respect. Mais je suis plus que déterminé à mener le combat jusqu’au bout », a-t-il écrit.
Supposée vidéo de Sonko-Adji Sarr : Sidy Ahmed Mbaye » escroque une autorité à hauteur de 10 millions »
Sidy Ahmed Mbaye est dans de beaux draps. En effet, une plainte a été déposée contre lui, à la section de recherches, vendredi dernier, renseigne Seneweb.com.
Escroquerie, tentative de corruption et chantage lui sont reprochés.
Selon le plaignant qui préfère garder l’anonymat, « l’ami de Adji Sarr lui a proposé une vidéo obscène de Sonko avec Adji Sarr, en échange de 10 millions. »
Seulement, à l’arrivée, l’acheteur dit « s’être retrouvé avec une clé Usb vide, alors qu’il avait déjà décaissé les 10 millions ».
Sidy Ahmed Mbaye serait activement recherché. Nos multiples tentatives de le joindre sont restées vaines.
Ordre des avocats du Sénégal : Main levée de la suspension de Me El Hadji Diouf…
Me El Diouf va retrouver les salles d’audiences, annonce Senego. C’est une bonne nouvelle pour la robe noire et son cabinet d’avocats, mais aussi et surtout pour Madame Adji Sarr, sa cliente la plus célèbre.
L’ordre des avocats du Sénégal vient de lever la main sur la suspension de Me El Hadji Diouf. En outre, « l’avocat du peuple » bénéficie d’un sursis de 8 mois, en attendant de voir sur son comportement.
Pour rappel, le Conseil de l’Ordre des avocats avait suspendu Me El Hadji Diouf pour des manquements, notamment les sorties médiatiques « répétées » sur un dossier pendant devant la justice. Il s’agissait de l’affaire Adji Sarr-Sonko, qui s’est retrouvée devant la Chambre criminelle.
Le préfet de Dakar «refuse» le sit-in des associations de migrants devant l’ambassade de Tunisie prévu ce jeudi
Le préfet de Dakar Mor Talla Tine, a refusé la demande d’autorisation de manifestation du Collectif des associations sénégalaises qui s’activent dans la défense des droits des migrants devant l’ambassade de Tunisie, a appris Pressafrik.com.
La manifestation pacifique était prévue jeudi 02 mars 2022 pour «dénoncer» les propos du président tunisien KAIS SAIED à l’endroit des migrants subsaharien
Le motif évoqué par le préfet est le « non-respect du délais (03) francs». Or, le collectif a confié à PressAfrik avoir déposé la demande depuis le 27/02/2023. C’est-à-dire dire 4 jours francs.
Mardi 21 février 2023, le Président tunisien, Kaïs Saïed s’en est pris violemment aux subsahariens lors de la tenue du conseil de sécurité national. Il a ainsi prôné des «mesures urgentes» contre l’immigration clandestine dans son pays, affirmant que la présence de migrants africains subsahariens était source de «violence, de crimes et d’actes inacceptables» et qu’il fallait mettre fin à l’arrivée de «hordes des migrants clandestins».
Pis, il a soutenu que cette immigration clandestine relevait d’une «entreprise criminelle ourdie à l’orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie», afin de la transformer en un pays «africain seulement» et estomper son caractère «arabo-musulman».
Justice : Ça se complique pour Azoura Fallou, le porte-drapeau de Sonko
Assane Guèye dit « Azoura » est sous le coup d’une nouvelle inculpation, d’après une source de Seneweb. Cette fois-ci, il lui est reproché de diffusion de fausses nouvelles sur la santé mentale du chef de l’État qu’il a offensé en le traitant de «Mbaam» et des menaces de mort sans ordre, ni condition sur la personne de R. A. Sarr.
En outre, aux yeux du procureur qui a saisi le juge d’instruction Mamadou Seck du deuxième cabinet, ce chapelet d’infractions nécessite le mandat de dépôt, au regard des dispositions de l’article 139 du Code de procédure pénale.
Ainsi, les « motifs pertinents » évoqués paraissent pour le juge incontournables pour éviter toute réitération de l’infraction et de garantir sa représentation en justice afin d’apaiser les troubles à l’ordre public consécutifs aux faits.
Pour rappel, l’inculpé, coutumier des faits, fait l’objet de poursuites dans d’autres procédures similaires qui sont en cours.