Magal Darou Mousty : Mame Thierno Birahim Mbacké, le « bras droit » de Serigne Touba sublimé

Magal Darou Mousty : Mame Thierno Birahim Mbacké, le « bras droit » de Serigne Touba sublimé Le Magal de Darou Mousty commémore la rencontre entre Cheikh Ahmadou Bamba et Mame Thierno Birahim Mbacké, à son retour d’exil. Nous étions en 1902.

Publicité

Plus connu sous le nom de « Ndamal Darou » Mame Thierno Birahim Mbacké figure majeur dans la marche du Mouridisme demeure l’éternel  incarnation absolue de la noblesse, de la dignité et de la grandeur à tout point.  Son héritage est énorme ses arrières petits fils et ses fervents talibés se ruent à Darou Mousty pour célébrer ce symbolique Magal.

Darou Mousty, la seule évocation de ce site renvoie à un nom : Mame Thierno Birahim Mbacké. Il est né le quatrième jour du mois de Gamou de l’année 1289 de l’hégire (entre 1862 et 1863) à Porokhane. L’appellation de Ndamal Darou lui est venue de sa petite taille. Fils de Serigne Mame Mor Anta Saly Mbacké et de Sokhna Faty Issa Diop. Mame Thierno Birahim Mbacké fit ses humanités coraniques auprès de son grand frère Cheikh Ahmadou Bamba. Après la mort de son père, Mame Mor Anta Saly, Cheikh Ahmadou se chargea de veiller sur lui en lui inculquant une formation morale et intellectuelle. Mame Thierno était un élément central dans le dispositif de Khadimou Rassoul. Il l’envoya à plusieurs reprises auprès de l’autorité coloniale comme interprète. Ndamal Darou vécut sous l’aile protectrice de son illustre frère. Au départ en exil du Cheikh, il s’est vu confier les destinées du Mouridisme les années de l’exil  du Cheikh. Il s’est chargé de veiller sur l’orthodoxie de ce projet de société. Ce qui lui a valu le sobriquet de gardien de l’orthodoxie. L’intérimaire de Cheikh Ahmadou Bamba était doté d’un savoir encyclopédique. C’est à lui qu’incombait l’éducation des fils de son frère parmi lesquels Mouhamadou Moustapha, Serigne Fallou entre autres. Il a surtout veillé à ce que l’esprit et la lettre, qui ont caractérisé le monde mouride soient vivifiés. Ses rapports avec Cheikh Ahmadou Bamba furent des meilleurs. Mame Thierno s’est toujours comporté en talibé de son frère en lui offrant des sommes d’argent et des dons en nature en guise de « Adiya » Son allégeance à celui qu’il considérait comme son guide ne faisait l’ombre d’aucun doute. Mame Thierno Birahim Mbacké a servi Dieu en servant Khadimou Rassoul.

Comme tous les grands personnages mourides, il a mis en valeur divers sites. Près d’une centaine de villages sont à son actif. De son vrai nom Ibra Faty Mbacké, Mame Thierno Birahim mourut en 1943 à Darou Mousty, un village qu’il fonda en 1912 sur ordre de Cheikh Ahamadou Bamba. Aujourd’hui, Darou Mousty devenue une grande métropole vibrera aujourd’hui au rythme des récitals de Coran et de Khassaides mais dans la sobriété. Cette manifestation a pour maître d’œuvre l’actuel Khalife, Serigne Abass Mbacké. Ce dernier n’a qu’une seule obsession : garder intact l’héritage légué par Mame Thierno Birahim Mbacké. Ce qui fait que Darou Mousty  vibre au rythme de la Mourridya                                                                                                                                                                                                      .

Ndeye Khady MBAYE GOUDIABY

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Previous post Des charretiers-agresseurs arrêtés aux HLM
Next post Les nominations en Conseil des ministres du mercredi 8 mars 2023