PUBLIC-ACTUALITES,CE JEUDI 16 MARS 2023

Jour de procès Sonko-Mame Mbaye Niang : Dakar retient son souffle, des écoles ferment leurs portes, Sonko obtient un renfort d’avocats français, marocain et burkinabé

Par ElMath NIANG-Des écoles privées de Dakar annoncent la suspension des cours à cause du procès de l’opposant Ousmane Sonko – Mame Mbaye Niang, qui doit se tenir ce 16 mars au tribunal de Grande instance de Dakar.

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Ainsi, les cours sont suspendus au cours Sainte Marie de Hann, à l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao), à l’Institut Supérieur de Gestion Saint Michel (ISG), entre autres, toute la journée du 16 mars. Des administrations et sociétés ont pris aussi la décision de libérer certains de leurs personnels pour ce jeudi, considéré comme journée à risques sur Dakar.

Après avoir récusé le juge, Sonko a bénéficié d’un renfort d’avocats étrangers. Un burkinabé, un marocain et un français ont rejoint son pool d’avocats et vont demander le renvoi du procès.

 L’APR fustige « l’aversion totale » de Sonko « pour l’Etat de droit »

« Le Pastef et son chef viennent de confirmer à la face du monde leur penchant irréfragable pour le désordre, leur ancrage définitif dans la subversion et leur aversion totale pour l’Etat de droit.

En effet, il est loisible de noter qu’à travers leur dernier communiqué demandant à leurs militants de se rendre en masse au domicile du sieur Ousmane Sonko pour y faire face aux forces de l’ordre investies d’une mission régalienne de prévention et de gestion de la sécurité publique, il s’agit, d’un appel à l’insurrection.

À nos yeux il ne saurait s’agir ici de résistance. Plutôt d’une désobéissance individuelle d’un être qui se croit au-dessus des lois et des hommes.  En vérité, ses tentatives désespérées de créer un contre-feu pour éviter d’aller répondre à la justice ont connu des échecs cuisants.

Car Ousmane Sonko n’a pas suffisamment pris en compte la maturité des populations sénégalaises, la détermination des démocrates de tous bords ainsi que l’engagement républicain des forces de défense et de sécurité.

Toutes choses qui ont expliqué la série d’échecs de ses différentes velléités subversives : échec dans sa tentative de manipulation des jeunes, échec de sa volonté  de déstabilisation des institutions et échecs de ses différentes provocations à l’endroit de politiques, des magistrats et des forces de défense et de sécurité.  Tout ceci, dans l’unique but de ne pas prendre part à son procès qui s’ouvre demain, 16 mars 2023 », indique l’APR dans son communiqué.

 « Journalistes gazés » à la cité Keur Gorgui / Bamba Kassé précise : « Le Synpics ne s’occupe pas de ceux qui ne détiennent pas la carte nationale de presse »

Hier matin, le constat est que les forces de défense et de sécurité (FDS) se sont déployées en masse à la cité Keur Gorgui pour interpeller les contrevenants à la décision préfectorale sur la marche prévue par les militants de Pastef. Des journalistes sur le terrain seraient gazés par les FDS. D’ailleurs, un d’entre eux serait à la clinique pour des soins après avoir reçu une grenade lacrymogène au pied, selon dakaractu.

Sur les lieux, Bamba Kassé SG du Synpics, après s’être informé de la situation des journalistes, a tenu à faire une précision relative aux prérogatives et limites du syndicat représentant les professionnels des médias. «Le Synpics est un syndicat qui s’occupe des professionnels. Ces derniers ne sont que ceux qui détiennent la carte nationale de presse. Alors, quand quelqu’un se considère comme journaliste alors qu’il n’a pas cette carte comme l’indique le code de la presse, le Synpics ne pourrait intervenir… » explique Bamba Kassé.

Sonko sur la BBC : « Nous ne sommes le pré carré de personne. Nous sommes ouverts et prêts à travailler avec tout le monde, Il n’y a personne, dans ce pays d’abord, le Sénégal, dans tout le continent africain mais dans le monde entier, qui peut envisager une élection présidentielle en 2024 sans le candidat Ousmane Sonko »

« Nous ne sommes le pré carré de personne. Nous sommes ouverts et prêts à travailler avec tout le monde. Nous ne sommes ni pour ni contre personne. Nous sommes pour nous-mêmes d’abord. Ce que je veux dire à la France, ce n’est pas Sonko contre X ou Y. C’est une histoire de la jeunesse africaine, de l’élite africaine. Celui qui l’a compris et qui se réajuste, tant mieux. Parce que, toute relation a besoin de réactualisation de temps en temps. Mais la France n’a rien compris. Nous sommes libres de choisir nos partenaires, selon nos intérêts… », a déclaré Sonko cité par leral.

Ousmane Sonko a également envoyé un message à Macky Sall. « Il n’y a personne, dans ce pays d’abord, le Sénégal, dans tout le continent africain mais dans le monde entier, qui peut envisager une élection présidentielle en 2024 sans le candidat Ousmane Sonko. Et cette réponse est plus éloquente que toute autre (…).

Le débat n’est pas qu’est-ce que Macky Sall va dire. Il n’est qu’un citoyen parmi 17 millions de Sénégalais. Et quelle que soit sa fonction qu’il doit au peuple sénégalais, il est tenu par la même constitution qui dit que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs », a-t-il ajouté.

 Conclusion de la Mission de revue du FMI: Le Sénégal a réalisé avec succès l’essentiel de son programme économique et financier

Le Sénégal vient de boucler son programme économique et financier, avec la mission de courte durée (staff visit) du FMI qui s’est tenue du 8 au 14 mars 2023. Il s’agit de la sixième et dernière revue du Programme relatif à l’Instrument de Coordination des Politiques Economiques (ICPE), conclu avec le FMI sur la période 2020-2022.

Au terme de cette mission, le Sénégal a réalisé avec succès l’essentiel de son programme économique et financier (déficit budgétaire, plancher des recettes fiscales, plafond d’endettement, niveau de dépenses sociales, etc), en dépit des différents chocs qui sont intervenus durant la période sous revue (crise sanitaire, crise économique, crise sécuritaire, crise énergétique, crise climatique et crise alimentaire).
Cette mission, dit-on, a été également l’occasion d’échanger avec le FMI sur les possibilités et contours de conclusion d’un nouveau programme économique et financier, d’ici la fin de l’année 2023.
Celui-ci qui devra s’inscrire sur la même durée de trois (3) ans (2023-2025), intègrera un large spectre de problématiques actuelles, liées notamment à l’environnement, à la protection sociale et à l’énergie, afin de saisir toutes les opportunités de financements multilatéraux, bilatéraux et commerciaux qu’elles offrent.

 

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