Mamadou Ibra Kane de « Demain c’est maintenant » appelle les acteurs politiques à la retenue

Les vives tensions qui ont émaillé l’actualité politique intéressent  plus d’un. Dans un communiqué  reçu par Public.sn, le  mouvement mis en place par le journaliste Mamoudou Ibra Kane déplore les scènes de violence du jeudi 16 mars 2023 lors du procès opposant le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang au leader de Pastef Ousmane Sonko.

De primes abords, le mouvement condamne les comportements violents et déviants qui transparaissent dans nos environnements quotidiens. A son avis, les causes de cette tension permanente et les remèdes sont à chercher dans une approche résolument collective. Selon lui, une telle absence de discernement et de lucidité constitue une source d’inquiétude pour les citoyens déjà rudement éprouvés par un quotidien de plus en plus difficile.  En alertant  sur les risques d’instabilité, l’homme de media  soutient que les Sénégalais n’en peuvent plus des batailles rangées et parfois mortelles.  Sur ce, il estime que la perspective qui s’annonce n’est guère reluisante dans une démocratie où le jeu politique a toujours été ouvert. En effet, il souligne que  la dégradation s’observe à tous les niveaux. De l’une l’appauvrissement du débat contradictoire  mais de l’autre des diatribes remplacés des invectives et une surprenante irrévérence vis-à-vis des institutions de la République. Le Mouvement estime que  ce florilège d’intolérance, de radicalité et d’hostilité font vacillés  la démocratie sénégalaise. Ce qui pour lui fait que  les populations paient ainsi un lourd tribut dans l’enchaînement des troubles avec la forte réduction de la mobilité, la fermeture des écoles et des commerces, le gel des activités, le caillassage des véhicules et des biens publics et privés ».

Par ailleurs, il exhorte les forces vives de la Nation à se ressaisir pour faire face aux urgences. A cet effet, M. Kane lance un appel aux voix de sagesse qui doivent s’élever pour fustiger ces actes irréfléchis qui accentuent le malaise. Pour lui, il urge de calmer le jeu d’autant plus que le Sénégal s’achemine vers l’élection présidentielle de février 2024, avec des enjeux et des incertitudes.

Ndeye Khady MBAYE GOUDIABY