Ousmane Sonko : « Je ne souhaite pas être évacué, c’est un piège… je suis victime d’une tentative d’assassinat… »
Dans sa déclaration dans la soirée du 20 mars, Ousmane Sonko a tenu à remercier ses soutiens : « Je remercie les amis, les sympathisants, les militants, tout le monde, ceux qui sont venus et ceux qui n’ont pas pu venir me rendre visite ici dans mon lit d’hôpital.
» Il a également donné des nouvelles de sa santé : « Alhamdou Lilah, je me porte de mieux en mieux, mais nous ne savons pas encore les véritables conséquences de ce qui m’arrive. Nous ne connaissons toujours pas la substance que j’ai inhalée. », rapporte Senego.
Ousmane Sonko a mentionné les démarches en cours pour identifier la substance à laquelle il a été exposé : « Compte tenu de l’absence d’appareil adapté au Sénégal, des échantillons ont été envoyés à l’étranger pour des analyses afin de déterminer la composition de la substance à laquelle je me suis exposé. » Il a également évoqué les rumeurs d’évacuation sanitaire : « On m’a rapporté que les autorités ont évoqué une évacuation sanitaire. Je ne cherche pas à être évacué, car cela pourrait être un piège. Une fois sorti du pays, il se pourrait que je ne puisse plus jamais revenir. »
Ousmane Sonko a réaffirmé sa détermination à rester au Sénégal pour mener le combat : « Le combat se déroule au Sénégal, pour rien au monde je ne partirai. Si je quitte le pays, cela affaiblirait ce qu’il reste de la résistance. Je ne vais nulle part. » Et il a lancé un défi au président Macky Sall : « Par contre, si Macky Sall souhaite me tuer, il n’a qu’à le faire. Mais nous nous battrons tous ensemble pour le combat qui nous attend. »
La corruption, l’impunité et manque de transparence au sein du gouvernement (rapport)
Au Sénégal, la loi prévoit des sanctions pénales pour la corruption des fonctionnaires, mais le gouvernement n’a souvent pas appliqué la loi de manière efficace, selon le rapport du département d’Etat américain sur les pratiques des droits de l’homme publié ce lundi.
Le document, parcouru par PressAfrik, rappelle que les fonctionnaires se livraient « fréquemment à des pratiques de corruption en toute impunité » soulignant qu’ « Il y avait de nombreux rapports de corruption gouvernementale ».
La Commission nationale anticorruption en 2021 a conclu que « la corruption, le détournement, l’abus de pouvoir et la fraude restaient répandus au sein des institutions gouvernementales, en particulier dans les ministères des transports, de la santé et de l’éducation, et les services postaux », indique le document.
Ces rapports de corruption allaient de la recherche de rente par les bureaucrates impliqués dans les approbations publiques, en particulier dans les industries extractives, à des marchés publics opaques, à la corruption dans le système judiciaire et la police.
En 2021, deux membres de l’Assemblée nationale ont facilité des mariages fictifs afin de délivrer des passeports diplomatiques à des clients payants; après leur arrestation et leur procès, ils ont été condamnés le 19 mai à deux ans de prison.
Macky Sall sur l’affaire Hadjibou Soumaré : « Il s’agit d’un cas de diffamation…»
Les paragraphes de la lettre polémique que l’ancien Premier ministre avait adressée au Président Macky Sall sont toujours décomptés. Ce qui l’explique, c’est cette sortie du président de la République qui donne sa version sur cette affaire aux analyses tranchées dans l’espace politique et même public.
Pour le chef de l’Etat, ce n’est ni une question ni une interrogation de la part de l’ancien PM Hadjibou Soumaré. C’est plutôt, une accusation gratuite. « Là, il s’agit d’un cas de diffamation. Comment un individu peut-il insinuer gratuitement que le président de la République a versé 12 millions d’euros à Marine le Pen ? Dans ce courrier, il me demande si j’ai donné cet argent ; demain, certains diront que je l’ai fait. S’il possède la preuve d’un tel financement, qu’il la fournisse » déclare le Président Macky Sall dans un entretien accordé au groupe de média, « l’Express », rapporte Dakaractu.com.
Sans extrapoler sur le sujet, le Président Macky Sall estime qu ‘ « on ne peut pas lancer ainsi des accusations sans preuves, puis, lorsque la justice est saisie et effectue son travail, crier à la chasse aux opposants » une chose trop facile selon Macky Sall.
Sortie sur le 3e mandat : Taxawu Senegaal demande à Macky Sall de « faire ses valises »
Taxawu Senegaal de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall n’a pas mis du temps à remettre les pendules à l’heure sur l’éventuel 3e mandat de Macky Sall. Dans une interview avec un journal français le chef de l’État a justifié et validé sa candidature en 2024, alors que la Constitution lui interdit. Moussa Taye, porte-parole de Khalifa Sall a demandé au patron de Benno Bokk Yakaar de faire ses valises.
« Quand la sphère d’un Président est infestée de transhumants et de courtisans, l’arrogance devient le principe de gouvernance. Or, « l’arrogance précède la ruine ». Monsieur le président, la vérité juridique est que vous êtes bel et bien à votre « second et dernier mandat ». La sagesse vous recommande de préparer votre départ pour préserver l’unité et la cohésion nationales», a dit Moussa Taye, dans une note transmise à PressAfrik.
Il ajoute : « Mais lorsque l’on est entouré d’une ribambelle d’incompétents avec à la tête votre pot de fleur de premier ministre, j’imagine la difficulté à trouver un héritier qui porte le flambeau. Mais qu’à cela ne tienne, faites vos valises car l’heure du départ approche ».
Manifestations à Bignona ce lundi : Un jeune de 16 ans tué par « balle »
Un drame s’est produit ce lundi, dans le département de Bignona, dans le sud du Sénégal. Un jeune du nom de Mamadou Korka Ba a été tué par « balle » au cours des manifestations qui se sont déclarées ce matin. La victime serait âgée de 16 ans, selon des informations reçues par PressAfrik.
Ce qui porte à 3 le nombre de personnes qui ont perdu la vie au cours des manifestations qui ont démarré depuis jeudi, jour de procès opposant le leader de Pastef Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang.
Une autre révélation de Bougane Guèye Dani : « Hadjibou Soumaré 7 milliards la wakh, Man 13 la Wakh »
Bougane Guèye Dani tient toujours aux 98 milliards logés dans un compte bancaire sans l’autorisation du ministre des finances. En conférence de presse ce lundi, Bougane Guèye Dani a procédé à d’autres révélations sur ces 98 milliards « mal gérés » par le beau-frère du Président Macky Sall.
Pour Bougane, pire encore, non seulement, « Mansour Faye n’a pas respecté toutes les procédures conformément aux lois et réglementations du pays. Il a, pour vous dire, utilisé 13 milliards des 98 pour payer des commissions », rapporte Senego.
Bougane Guèye Dani annonce alors deux plaintes, l’une pour la Cour des comptes pour que jaillisse toute la lumière autour des 98 milliards de Mansour Faye acquis par prêt à l’insu du ministre des finances, mais aussi une autre plainte qui sera envoyée à l’OFNAN pour les 13 milliards servis au payement de commissions.
Sur un autre registre, Bougane Guèye Dani pense que Hadjibou Soumaré ne saurait perler dans le vent pour des choses qu’il peut bien maitriser au regard de son parcours administratif.
Ainsi, Bougane révèle qu’Emmanuel Macron a béni la visite de Marine Le Pen à Dakar, car Macky Sall a servi de Pont entre le Président français et sa principale opposante.
Pour Bougane Guèye Dani, Macky Sall, pour le compte de Macron, a négocié pour obtenir de Marine Le Pen le vote de groupe parlementaire en faveur de 02 lois à l’Assemblée nationale française…
Manifestants interpellés à Dakar : Me Khoureyssi Ba donne des nouvelles des 21 personnes arrêtées
D’après Me Khoureyssi Ba, les interpellés des récents événements de Dakar sont en train d’être édifiés sur leur sort.
« Le doyen des juges procède en ce moment à l’inculpation de 21 personnes réparties en deux dossiers (numéro 11/23 : Assane Sall et Serigne Moda Drame, et numéro 10/23 : Ousseynou Ndiaye, Yarga Sy, Babacar Baldé, Elimane Mouhamadou Salif Thiello et 15 autres). Le juge Mamadou Seck du 2e cabinet hérite de deux dossiers polarisant 40 personnes dont l’inculpation va attendre demain, faute de greffier », a détaillé l’avocat dans un post, parcouru par Seneweb.com.
Il ne manque pas d’ajouter que plus de 100 dossiers seront répartis entre les 3e et 7e cabinets d’instruction.
« L’article 80 du Code pénal a été visé par le procureur qui a requis, en outre, le mandat de dépôt pour l’ensemble des inculpés. Retour de parquet ordonné pour le reste des manifestants. Quant aux mineurs en provenance du commissariat des Parcelles-Assainies, ils vont comparaître devant le tribunal pour enfants le vendredi. Cheikh Oumar Diagne et Karim Guèye Xrum Xaax sont également de retour de parquet, dans l’attente de la désignation d’un cabinet pour instruire leur dossier », explique la robe noire.