Déclarations du Procureur et de Sonko : l’actualité politique boue à 100% au Sénégal
Les deux sorties, de l’une le procureur général Ibrahima Bakhoum, de l’autre Ousmane Sonko font l’actualité politique du Sénégal. Les deux, très en verbe, lors de leur parution démontrent le caractère hautement sensible de l’affaire qui doit être vidée ce 30 mars 2023. Malgré la conférence de presse très détaillée du Procureur, le leader de Pastef persiste et maintient ses accusations et confirme détenir, lui seul son certificat médical».
Tout d’abord, les déclarations sont très intéressantes dans la mesure où elles permettent de mieux savoir certains manquements. Le président du parti Pastef a fait une déclaration des heures après celle du chef du parquet de Dakar, Ibrahima Bakhoum. Le leader de Pastef persiste : « J’ai été victime d’une tentative d’assassinat, elle émane exclusivement des forces de l’ordre. En effet, Ousmane Sonko a démonté les propos du magistrat sur une vidéo diffusé en direct sur le net pendant des heures. « J’ai écouté le procureur qui est un grand-frère. Je le connais depuis que je suis étudiant car je suis ami avec son frère. Mais ces propos sont ridicules. Ce procureur est l’illustration du rabaissement de certains magistrats. Un procureur doit d’abord entendre le concerné. Je n’ai pas déposé de plainte et voilà qu’il se permet de donner des informations devant la presse » soutient le leader du parti Pastef. « Celui qui m’a aspergé ce liquide est un élément de la BIP » « Qu’est ce qu’ils ont à se reprocher. Ce qui doit être analysé le sera ? Il nous a été promis que les résultats seront connus dans les prochains jours ? Avant de s’interroger en ces termes : « De quoi aurait peur le procureur? Toute cette agitation, c’est pour voir ce qui est dans mon dossier médical. J’ai pris toute mes dispositions parce que je sais que j’ai affaire à un Etat voyou. » « Le procureur Bakhoum manque de courage » laisse entendre Sonko.
Sur l’affaire Yarsy Sy, le leader du Pastef clôt le débat et disculpe totalement son militant et sympathisant.
Ousmane Sonko a appelé également les Sénégalais à sortir ce 29, 30 mars et le 03 avril, exercer leur droit constitutionnel de manifester pacifiquement, malgré l’interdiction du préfet de Dakar.
Il a réaffirmé sa confiance en l’armée nationale avant de souligner que l’objectif du président Macky Sall est de sortir un gros arsenal lors du défilé pour intimider les Sénégalais et les dissuader de manifester. Il a également indiqué que la marche prévue le 03 avril par la coalition Yewwi Askan Wi n’entrave en rien la célébration de la fête de l’Indépendance du 04 avril.
Ndéye Khady MBAYE GOUDIABY
Je n’ai jamais vu une recherche de pouvoir aussi sanguinaire et mortel dans l’histoire politique du Sénégal.
La conscience de Ousmane Sonko et des membres de PASTEF est interpellée, car lui seul et ses turpitudes,sa légèreté et des compagnons irresponsables et couards ont, conduit à cette situation, personne ne l’a conduit au salon et à la conférence de presse où il a prononcé ses paroles diffamatoires sur un autre citoyen.
Ousmane Sonko assumera devant Dieu et le monde ses actes irresponsables qui ont causé beaucoup de morts et de blessés dans ce paisible Sénégal. Qu’Allah swt le punisse et le maudisse.