BIRAME SOULEYE DIOP : « On ne peut pas accepter dans notre pays que la justice soit un premier filtre du parrainage pour choisir qui sera candidat et qui ne le sera pas »

Les députés de la coalition Yewwi Askan Wi, militants et sympathisants ont effectué le déplacement au tribunal de Dakar pour assister leurs collègues dans l’affaire des procès en appel opposant le leader du PASTEF Ousmane Sonko contre Mame Mbaye Niang. En plus de l’affaire de violence à l’hémicycle opposant les deux parlementaires Massata Samb et Mamadou Niang contre Amy Ndiaye GNIBY. En à croire au président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi et porte-parole du parti Pastef, Birame Soulèye Diop, le projet de Macky Sall est de condamner le président Ousmane Sonko à trois mois de prison pour l’empêcher d’être candidat en 2024. « Notre détermination et notre position ne change pas d’un iota. Nous luttons avec tous les armes que nous donne la loi. On ne peut pas accepter dans un pays que la justice soit un filtre au parrainage. C’est devenu une conviction établie et profonde, les faisceaux d’indices et les éléments concordants qui sèment le doute », a soutenu le responsable de Pastef. La conclusion du procès en appel de Massata Samb et de Mamadou Niang, elle est simple si l’appel confirme la décision de la première instance, ils perdent leur mandat de député. On fera tout pour les défendre et il faut qu’on arrête de brutaliser les députés, a fustigé  le porte=parole du Pastef.  Pour le cas d’Ousmane Sonko, c’est un procès pour empêcher à un candidat de candidater pour l’élection de 2024. Aujourd’hui,  c’est une partie de la justice qui peut décider d’être un premier filtre au parrainage.  Mais si Macky décide de retourner au Conseil Constitutionnel pour avis de décision donc il cherche que le conseil constitutionnel soit son parrain le donner sa troisième candidature. On doit libérer Bassirou Dioma Faye pour retourner auprès de sa famille c’est un homme responsable, sérieux et poli parce qu’il n’a pas dit une chose qu’on a jamais dit.  Dans ce pays, tous les argumentaires sur la place publique savent que ce procès est un procès pour interdire Ousmane Sonko d’être candidat en 2024 mais il sera candidat et ils ne pourront pas l’en empêcher. Ce que nous attendons de ceci c’est que nous restons mobilisés et déterminés parce qu’aujourd’hui on ne peut pas accepter dans notre pays que la justice soit un premier filtre du parrainage pour choisir qui sera candidat et qui ne le sera pas.  Dans toutes les assemblées du monde, les gens chamaillent, on ne peut pas concevoir dans une démocratie que le pouvoir législative accepte ces contentieux le pouvoir judiciaire le règlent, a poursuivi le responsable du parti Pastef.  Avant de dénoncer que le Président de l’Assemblée Nationale a décidé de faire un réquisitoire  contre ses collègues députés. Le risque est qu’ils perdent leur mandat nous ne l’accepterons pas nous serons là encore à la date retenue pour leur apporter notre solidarité absolue. Pour le cas de Bassirou Dioma Faye, il n’a rien dit qui peut valoir qu’on le garde dans les lieux de la détention. Aujourd’hui, nous attendons que la justice puisse prendre la hauteur. On ne peut du matin au soir  emprisonner nos militants, actuellement le coordonnateur du « Weur Ndomb » de Pastef  en prison, le coordonnateur du « Néméku Tour » en prison, le responsable de sécurité et le secrétaire général en prison, le responsable de la communication en bracelet électronique, le président du parti menacé, plus de 400 militants en prison. Mais s’il veut continuer Macky Sall n’a qu’à embrasser des procédures et à ouvrir les prisons nous sommes prêts à marcher la tête haute pour entrer directement dans les prisons. Il faut qu’on arrête, a conclu le porte-parole du parti Pastef.