Nécrologie : le journaliste Mame Less Camara est décédé ce vendredi
La presse sénégalaise est en deuil. Votre site Public.sn vient d’apprendre le décès de Mame Less Camara. Le journaliste est rappelé à Dieu ce vendredi tard la nuit à l’hôpital Principal de Dakar. L’enterrement est prévu aujourd’hui au cimetière de Yoff, a-t-on appris des sources proches de la famille.
Biographie de Mame Less Camara
Né avant l’indépendance dans la vieille ville de Rufisque, dans le quartier Keury Kao, Mame Less Camara est issu d’une famille modeste. Son père était cheminot et sa mère s’occupait du foyer. Il avait une peau noire et était autrefois un homme robuste, doté d’une grande force physique. Mame Less Camara ne devait rien envier à l’ancien lutteur, détenteur du célèbre drapeau de l’arène sénégalaise, « Boy Bambara », car ils étaient de la même ethnie, les Bambara, originaires du Mali.
Le simple énoncé de son nom suscite le respect et peut ouvrir de nombreuses portes. Respectueux et respecté de tous, Mame Less Camara est un homme de foi et de convictions. Comme de nombreux jeunes journalistes au Sénégal, il a commencé sa carrière à la Radiodiffusion Télévision du Sénégal (RTS).
Après avoir obtenu une licence en philosophie à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, Mame Less a entamé une carrière dans le journalisme. Il a été admis au Centre d’Études des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) dans les années 80, faisant partie de la sixième promotion.
Mame Less fait partie de cette génération d’étudiants du CESTI qui ont perfectionné leur formation au Canada avant de revenir exercer leur métier à l’ancienne RTS. Affecté à Saint-Louis du Sénégal, il côtoyait des personnalités de la radio, telles qu’Alioune Badara Diagne, connu sous le nom de « Golbert ».
Dans la capitale du Nord, le jeune journaliste ne se consacrait pas uniquement à la radio. C’est là qu’il a rencontré celle qui allait partager sa vie et lui donner, après une trentaine d’années de vie commune, des enfants. En plus de ses fils biologiques, Mame Less en a adopté d’autres au sein de la communauté journalistique. Beaucoup d’entre eux l’appellent affectueusement « père Less ».