» Nous appelons les autorités à enquêter sur l’usage des armes létales par les forces de l’ordre à Ngor lors de précédents incidents. « Sur la mort d’une adolescente tuée aux affrontements entre les forces de l’ordre et des habitants du quartier Ngor, les autorités doivent notamment poursuivre et juger les responsables de la mort de 14 personnes dont les 12 personnes tuées par des tirs des forces de sécurité lors de manifestations de mars 2011 », a déclaré le bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre dans un communiqué reçu à la rédaction.  En effet, il  dénonce «l’usage excessif de la force par la gendarmerie lors de la journée du 9 mai et durant les manifestations précédentes dans ce quartier.

En effet, Amnesty International rappelle que, conformément au droit international, l’usage de la force lors du maintien de l’ordre doit être strictement nécessaire et proportionnel, et que l’utilisation des armes à feu est interdite sauf en cas de danger imminent de mort ou blessure grave ».

Ndéye Khady MBAYE GOUDIABY