Le bilan très lourd de la crise politique qui engendre le Sénégal depuis la semaine passée, a fait réagir le monde entier. Pas moins d’une vingtaine de morts et près de 400 blessés dont 78 graves ont été déplorés. Les conséquences économiques sont nombreuses et autres mesures restrictives qui ont jalonné ces journées d’émeutes sanglantes n’en sont pas moins importantes. Institutions bancaires, enseignes de la grande distribution, services de transferts d’argent…sont les victimes collatérales des bisbilles politico-judiciaires entre le pouvoir et l’opposition.
En effet,17 banques touchés, 29 agences saccagées, baisse moyenne de 19 milliards FCFA/jour
En termes de préjudices macroéconomiques causés par les récentes émeutes, selon les statistiques de Oqsf, ce sont près de 200 milliards de FCFA, de manière directe, qui sont perdus par l’État, les entreprises et les ménages sénégalais. Un coup dur pour une économie aussi balbutiante.
Lala RASSOUL