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MODIFICATION DE L’ARTICLE 87-SUIVEZ LA DECLARATION DU F24,CE MARDI 18 JUILLET
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Les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS), mardi, s’intéressent au retrait du projet de modification de l’article 87 de la Constitution soumis à l’ordre du jour de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale.
Face à la virulence des critiques, le projet de modification de l’article 87 a été abandonné, indique EnQuête titrant à sa Une ‘’Fin de polémiques’’. Selon Dr Malick Diop, député de Benno Bokk Yaakaar, »le président de la République a invité le ministre de la Justice à reformuler le projet de loi en supprimant cette modification de l’article 87’’.
Le groupe parlementaire Benno bokk yakaar (majorité présidentielle) a annoncé avoir demandé, lundi, à l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, le retrait du projet de loi portant modification de l’article 87 de la Constitution.
La modification de l’article 87 de la Constitution permettrait au chef de l’Etat de dissoudre l’Assemblée nationale sans délai, ce qui a suscité une levée de bouclier dans les rangs de l’opposition et de la société civile.
Selon les dispositions actuelles de l’article 87, l’Assemblée nationale élue ne peut être dissoute qu’au bout de deux ans.
La modification de cette disposition donnerait au président de la République les pleins pouvoirs de dissoudre l’Assemblée nationale sans délai après avoir recueilli les avis du président de l’Assemblée nationale et du Premier ministre.
Pour le Témoin ‘’Macky recule’’, soulignant que devant la levée de boucliers de l’opposition et de la société civile, le président de la République a choisi de retirer son projet de loi controversé tendant à modifier l’article 87 de la constitution.
‘’Macky dissout son projet », affiche à la Une Le Quotidien, notant que la modification de cet article de la constitution ayant fait l’objet de vives polémiques depuis quelques jours n’est plus à l’ordre du jour. ‘’Le président a décidé de retirer purement et simplement le projet de loi en question’’, indique le journal. En pages intérieures de ce journal, le député socialiste et maire de Kaffrine, Abdoulaye Wilane commente: »Macky Sall reste un président humble et citoyen qui écoute ( …) ».
Selon Les Echos, »le pouvoir recule face à la pression et retire le projet de loi ». Le journal signale que »même les députés de la majorité n’en voulaient pas de cette modification de l’article 87 de la constitution’’.
Pour Sud Quotidien, l’Assemblée nationale ‘’refuse de mourir ». »Les députés rejettent le suicide collectif», dit L’As.
L’Observateur met en exergue »les arguments des parlementaires qui ont dissuadé Macky Sall ». »L’article 87 qui faisait l’objet de vives polémiques a été finalement retiré. Une proposition du groupe parlementaire satisfaite par le Président Macky Sall. Une recommandation suivie de plusieurs jours d’échanges pour le persuader à revenir sur sa position », explique le journal.
»Macky freine en urgence », selon le quotidien Bës Bi, qui écrit: »Le très controversé article 87 qui acterait la dissolution de l’Assemblée par le président quand il le veut a été finalement retiré, hier,
du circuit législatif par le Président Macky Sall. Sur demande des députés de sa coalition. Mais aussi après une forte pression de l’opposition et de la société civile ».
Le politicien se lève tard le matin car il a besoin de la pénombre pour exercer ses activités maléfiques que seule la nuit peu couvrir.
Le politicien n’a pas besoin d’avoir un métier qui l’encombre, il se suffit de trois compétences qui lui ouvrent les portent d’un univers merveilleusement satanique : la ruse, la méchanceté et la cupidité.
Le politicien drapé de sa parole qui est son arme fatale, qu’il adapte aux circonstances, construit des châteaux de cartes à longueurs de discours, de parcours et de rencontres.
Connait-il la recevabilité ? Sûrement que non !
Il use des promesses pour un lendemain toujours renouvelé. Il réussit toujours à reporter la réalisation de ses promesses au jour suivant face à des âmes innocentes, sans espoir de lendemain, qui veulent croire au nouveau messie qui les téléporte au pays des merveilles.
Le politicien est un magicien doublé d’un imposteur.
Il a la capacité de tromper les êtres les plus intelligents.
N’entend-on pas les cadres, les intellectuels dire à leurs collègues de se retirer de la politique pour se consacrer exclusivement à leur métier d’ingénieur, d’enseignant, d’universitaire, de médecin, d’entrepreneur, d’écrivain, de vétérinaire, de géologue, d’artiste, de journaliste, etc?
Les politiciens les horripilent tellement qu’ils perdent de vue que la politique n’est rien d’autre que l’art de bâtir la cité.
Nous sommes nombreux à confondre l’espace politique avec la mare aux crabes très sale des politiciens.
Nous recommandons à celles et à ceux que nous aimons de s’éloigner radicalement de la politique confondant la politique avec la politique politicienne, l’espace d’évolution des politiciens.
Qui peut mieux construire la cité que la personne qui a un métier, à qui la pratique de son métier, le service à la communauté, lui ont donné une vision du futur de sa société ?
Ces personnes, souvent effacées, drapées d’humilité, parlant vraie, n’enflamment pas les foules, n’échauffent pas les émotions, ne réveillent pas les instincts animaux qui sommeillent en nous !
Les politiciens sans foi, ni loi, écrasent tout sur leur passage grâce aux mots assassins, aux contrevérités, à l’argent facile, aux sorts jetés par des charlatans grassement payés, aux laudateurs à la langue venimeuse qui salissent tous ceux qui constituent un obstacle, etc.
Les politiciens sont les pauvres d’hier qui miraculeusement s’enrichissent subitement le lendemain.
Ils acquièrent les grands et beaux immeubles dans les quartiers huppés, les voitures rutilantes dont le coût frôle la centaine de millions, les comptes bancaires remplis de centaines de millions, les appartements à Paris, à New York, à Dubaï, les belles femmes dans les hôtels prestigieux étrangers, les unes achetées dans les journaux les plus en vue, etc.
Le politicien est au paradis du présent.
Tout ce que nos marabouts nous font rêver, en promouvant les prières et la dévotion, le politicien l’obtient immédiatement sans aucun effort éthique ou moral.
Il est le modèle de la réussite facile, sans effort, qui gangrène notre société, la pourrit et l’empêche de se redresser dans l’effort et la dignité.
Malencontreusement ce monde surréaliste des politiciens nous impose sa loi tellement subtilement que notre peuple succombe à tant de fourberie enveloppée de cadeaux dérisoires, de promesses jamais satisfaites et de désespoirs sans solutions.
La fin des politiciens sera le début de l’espoir réel de transformation positive de notre société et le début de la conquête de toutes les souverainetés sans lesquelles le bien-être des populations est inaccessible.
Puisse 2024 siffler la fin des politiciens et l’émergence des hommes et des femmes politiques.
Dakar, mardi 18 juillet 2023
Prof Mary Teuw Niane
Le Juge Henri Grégoire Diop n’est plus. Il a rendu son dernier souffle dans la soirée d’hier lundi.
Ex-président de la Cour de Répression de l’enrichissement illicite (Crei), Henri Grégoire Diop est décédé dans la soirée de ce lundi. Le défunt avait jugé Karim Wade dans le cadre de la traque des biens mal acquis.
Précédemment premier président de la Cour d’Appel de Thiès, Henri Grégoire Diop a été détaché auprès du ministère des Affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur.
«Au regard de ce que j’ai vécu avec lui, en termes d’expérience professionnelle, je peux témoigner que c’est un homme bien, un homme d’une grande générosité», a témoigné le Juge Maguette Diop. iGFM présente ses condoléances à sa famille
Le Premier ministre et ministre des Sport, Amadou BA a demandé, lundi, à la nouvelle équipe fédérale du basket de dérouler « un management inclusif » pour produire « de fortes synergies’’ favorisant une meilleure gestion des impératifs du basket-ball sénégalais, nous apprend l’APS.
« Je demande à la nouvelle équipe fédérale, au président, Me Babacar Ndiaye, aux membres du bureau fédéral et du comité directeur, de dérouler un management inclusif, capable de produire de fortes synergies pour une meilleure adresse des impératifs du basketball sénégalais », a-t-il dit lors de la cérémonie de remise du drapeau national aux Lionnes du basket en partance pour le Rwanda dans le cadre de l’Afrobasket prévu du 28 juillet au 05 août 2023.
« Le basket sénégalais n’a pas besoin d’une division qui ne ferait qu’accentuer ses faiblesses et ses vulnérabilités. Il a plutôt besoin d’une mutualisation de ses forces et de ses compétences pour faire face à ses engagements et assumer ses responsabilités’’, a rappelé le Premier ministre, près de deux mois après la réélection de Me Babacar Ndiaye pour un troisième mandat à la tête de la Fédération sénégalaise de basketball.
Le PM qui assure également l’intérim du département des Sports, a ainsi salué la tenue d’un panel organisé samedi dernier par l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) sur la problématique de « la reconquête du titre continental chez les dames », en affirmant partager « l’essentiel des conclusions et recommandations issues de cette grande réflexion ».
De son côté, le président de la FSBB a encore appelé à « l’union des cœurs et des esprits autour de l’équipe du Sénégal pour qu’elle puisse continuer à combler le pays ».
Pour rappel, les Lionnes QUI n’ont pas remporté l’Afrobasket depuis 2015, défieront en amical le Rwanda et la RD Congo les 23 et 25 juillet à Kigali.
Elles logent dans le groupe C avec le Mali et l’Ouganda.