FLASH INFO-ACTUALITES POLITIQUES,CE MERCREDI 26 JUILLET 2023

Malgré la réussite de son initiative de faire une pétition d’un million de signatures, le Direc­teur général de l’Aibd n’a pas réus­si à convaincre le chef de l’Etat à  briguer un troisième man­dat.

Cependant, cette décision du Président Macky Sall n’affecte en rien la confiance que Abdoulaye Dièye  a  à l’endroit de Macky Sall. «Les membres de la plateforme acceptent cette décision et affichent leur soutien au chef de l’Etat dans cette dynamique. La plateforme Siggi 2024 renouvelle ainsi à sa confiance à M. Macky Sall, chef de la mouvance présidentielle, et s’engage à ses côtés à respecter et à accompagner le candidat de consensus et de la continuité qu’il aura choisi pour porter sa vision d’un Sénégal émergent à l’horizon 2035», a-t-il déclaré dans un communiqué rendu public.

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Abdoulaye Dièye trouve ainsi que «toutes ces signatures expriment le souhait que beaucoup de Sénégalais nourrissaient de s’inscrire dans la continuité avec le Président Macky Sall en 2024», même si ce dernier «a décidé de manière souveraine de continuer à servir son pays dans d’autres conditions». Et c’est ainsi que les membres de la plateforme Siggi 2024 ont remercié tous les citoyens sénégalais et partisans du Président Macky Sall pour leur participation à leur initiative de la pétition. Car pour le  Directeur général de l’Aibd, «ce dépassement d’objectif marque indubitablement l’attachement que les Sénégalais portent au Président Macky Sall et la reconnaissance de son travail à la tête de notre pays».

Le bilan de la pétition initiée par la plateforme Siggi 2024 pour pousser Macky Sall à être candidat à la Présidentielle de 2024 a dépassé de loin l’objectif du million de signatures qui a été visé. «Cette réussite est symbolisée par l’adhésion massive des Sénégalais à la campagne de signature et qui a permis à la plateforme de dépasser l’objectif initial d’un million de signatures qu’elle s’était fixé», s’est réjoui Abdoulaye Dièye, le président de la plateforme Siggi 2024.

La levée du blocus du domicile de Ousmane Sonko est appréciée positivement par le Forum du justiciable. Qui estime que cela «participe à la décrispation de l’espace politique». Babacar Ba et ses camarades demandent, néanmoins, dans un communiqué, au président du parti Pastef de s’abstenir «de tout acte de provocation ou de défiance vis-à-vis des institutions de la République pouvant aboutir à des troubles à l’ordre public».

Le Forum du justiciable invite, enfin, «tous les acteurs à davantage travailler à pacifier l’espace politique et à consolider nos acquis démocratiques».

Le fait que le président de la République lui ai demandé d’observer une «pause» politique après ses défaites électorales aux Locales et aux Législatives a intrigué l’ex-ministre du Commerce. Aminata Assome Diatta évoque cet épisode parmi d’autres pour justifier son départ du parti présidentiel.

 Le Parti du progrès social collectif (Psc), qui se veut un «projet de réparation sociale», tel que mis en évidence sur les tee-shirts des nombreux militants ayant pris part à la rencontre, a été officiellement lancé dimanche au terrain Yekini de Keur Massar par Aminata Assome Diatta. Une belle tribune pour l’ancienne ministre afin de revenir sur les raisons de sa démission du parti présidentiel. «Le 8 octobre, le président de la Répu­blique m’a reçue. Je croyais qu’on allait discuter des difficultés qu’il y a à Keur Massar et trouver les moyens de remporter la Présidentielle à venir. Malheureusement au cours de la discussion, il m’a fait savoir qu’il n’était pas content du fait qu’on ait perdu les élections (locales et législatives) et m’a demandé de marquer une pause», a expliqué Assome Diatta, se disant intriguée par cette requête du président de la République. «Nous avons entrepris des actions avec des hauts responsables de Bby pour discuter avec le Président afin de trouver une solution, tout cela n’a pas abouti. Après 5 mois dans cette situation, on s’est dit qu’il fallait revoir notre démarche», a poursuivi la candidate de Bby pour Keur Massar lors des Locales. «Ceux de Benno, qui voulaient travailler avec moi, je leur ai dit que je ne pouvais le faire, parce que c’est par la confiance du Président que j’ai été à la tête (de Bby à Keur Massar) et que si le Président me demande de marquer une pause c’est que cette confiance qu’il avait en moi il ne l’a plus. C’est à partir de ce moment qu’on a décidé de créer notre parti politique», a ainsi relevé celle qui avait mis en place le mouvement Jappo Ak Assome en perspective de la Pré­sidentielle de 2019. «C’est lorsque qu’il a annoncé qu’il n’est pas candidat que nous avons décidé de nous réunir pour concrétiser notre parti», a-t-elle noté, indiquant avoir adressé au Président Sall une correspondance restée sans réponse. «Je lui ai promis de le tenir informé de mes orientations», a-t-elle dit.
Une forte mobilisation a été notée à l’occasion du meeting au terrain Yékini, et Assome Diatta a manifesté son ambition de se lancer pour la Présidentielle à venir.

Ministre du Commerce et des Pme pendant un peu plus de trois ans (avril 2019-septembre 2022), elle a promis, si les populations lui font confiance, une bonne politique de création d’emplois, la lutte contre la corruption, une Justice qui marche normalement, une administration au service des citoyens… Comme pour dire.

La façon dont le président Macky Sall s’implique dans le choix du candidat de la mouvance présidentielle, est risquée. C’est du moins, l’avis de Abdoul Mbaye qui s’exprimait dans un entretien avec L’Observateur. 

«Je pense d’abord que Macky Sall a le droit de soutenir qui il veut publiquement. Mais, personnellement, je pense qu’il aurait dû laisser la démocratie jouer au sein de son parti(Apr), de sa coalition (Bby) et constater le choix d’un candidat pour renforcer les forces de cette coalition ou recommander le choix de deux ou trois candidats. Je crois personnellement qu’il prend des risques en s’impliquant trop dans le choix d’un candidat.

D’abord, je doute qu’il puisse faire l’unanimité. Ensuite, quand on a atteint une certaine stature, il faut pouvoir envisager les hypothèses. Si le candidat qu’il impose, n’est pas élu, quelle relation va-t-il entretenir avec le futur président de la République ? Il faut penser à cela. Il se dit disposé à aider qui viendra, mais encore faut-il qu’il s’y prépare. Macky Sall, président de la République, doit éviter de trop s’impliquer dans le choix de celui qui doit le succéder parce que ça peut créer des fractures fortes et considérablement affaiblir son propre projet.»

 

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