Affaire des dix Présumés homosexuels à la Cité Mixta : le procureur requiert une peine d’emprisonnement d’un an ferme

Dans une affaire qui a secoué la Cité Mixta en ce mois d’août, dix jeunes, âgés entre 20 et 30 ans, se sont retrouvés au cœur d’une controverse. Les faits se sont déroulés du 13 au 15 août derniers, lorsqu’ils ont loué un appartement meublé pour une durée de trois jours.

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Les détails sur les motivations de cette location divergent : d’après A. Guèye, l’aîné du groupe âgé de 33 ans, il s’agissait d’une fête d’adieu en l’honneur de son départ imminent pour le Canada.

Cependant, les autorités du commissariat des Parcelles Assainies, en charge de l’enquête, évoquent une toute autre version des événements, pointant du doigt des actes contre-nature au sein de ce groupe de jeunes.

Arrêtés puis déférés devant la justice, les individus en question ont été inculpés pour actes contre-nature et détention d’images contraires aux bonnes mœurs en vue de leur distribution. Cependant, lors de leur comparution ce jeudi, tous ont plaidé non coupables.

L’intervention des forces de l’ordre a été déclenchée suite à un signalement, les conduisant à investir l’appartement où les jeunes étaient réunis dans le salon. Les éléments recueillis sur place, selon les informations rapportées par Source A, renforcent les allégations d’actes répréhensibles.

Selon le journal, les jeunes ont été retrouvés en état de semi-nudité. Parmi les éléments saisis figuraient du lubrifiant, des désodorisants, du miel, de la vitamine C et même un sous-vêtement masculin singulier. En outre, il a été révélé qu’ils entretenaient des conversations à caractère érotique au sein d’un groupe WhatsApp, ce qui corrobore les investigations en cours.

Des développements supplémentaires ont eu lieu lorsque la police a mis la main sur une quinzaine de vidéos d’actes contre-nature dans l’appareil d’un des individus nommé P. D. Diop. Les preuves comprenaient également des images de S. Kondé, l’un des suspects, exposant des parties intimes.

Alors que   à l’encontre de tous les jeunes, des révélations ont émergé quant au rôle de A. Guèye, qui avait projeté de se rendre au Canada : il a admis être affilié à un groupe d’individus homosexuels basé aux États-Unis.

S. Kondé a pour sa part suggéré qu’ils avaient été piégés par la police, affirmant que leur arrestation initiale était liée à la détention de stupéfiants. « Ce n’est que par la suite que le motif de l’homosexualité a été évoqué », a souligné l’étudiant.

Le sort de A. Guèye et de ses compagnons sera scellé le 30 août prochain, jour où le verdict sera prononcé.

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