Les recettes du budget général prévues par la loi de finances pour l’année 2024 s’établissent à 4693, 7 milliards de francs Cfa. Quant aux dépenses, elles sont arrêtées à un montant total de 5533, 9 milliards de francs Cfa, soit ainsi un déficit budgétaire de 840, 2 milliards de francs Cfa, correspondant à 3, 9% du Pib projeté pour 2024, contre 5, 5% en 2023.
Le budget du Sénégal devrait passer à 7003, 6 milliards de francs Cfa pour l’année 2024contre 6411, 5 milliards francs Cfa en 2023, soit une hausse de 592, 1 milliards de francs.
Par Mister Buzz
De 5, 5% en 2023, correspondant à 1045, 5 milliards de francs Cfa, le déficit budgétaire devrait chuter à 3, 9% (840, 2 milliards de francs Cfa) du Produit intérieur brut (Pib) en 2024.
En effet, «les recettes du budget général prévues par la Loi de finances initiale (Lfi) pour l’année 2024 s’établissent à 4693, 7 milliards de francs Cfa, contre 3919, 5 milliards de francs Cfa dans la loi de finances pour l’année 2023, soit une augmentation de 774, 3 milliards de francs Cfa, correspondant à 19, 8%. Les dépenses du budget général sont arrêtées à un montant total de 5533, 9 milliards de francs Cfa contre 4965 milliards de francs Cfa pour l’année 2023, soit une augmentation de 568, 9 milliards de francs Cfa, soit 11, 5%. Les recettes et dépenses des Comptes spéciaux du Trésor s’équilibrent à 221, 5 milliards de francs Cfa.
Au total, les prévisions de recettes du projet de loi de finances 2024 s’établissent à 4915, 2 milliards de francs Cfa contre 4096, 4 milliards de francs Cfa dans la loi de finances pour l’année 2023, soit une augmentation de 818, 8 milliards de francs Cfa, soit 20%.
Elles sont composées des recettes internes estimées à 4390 milliards de francs Cfa, des dons budgétaires et en capital estimés à 303, 8 milliards de francs Cfa, des recettes des Comptes spéciaux du Trésor projetées à 221, 5 milliards de francs Cfa».
D’après le projet de Lfi, «le montant total des dépenses du projet de loi de finances 2024 s’établit à 5755, 4 milliards de francs Cfa contre 5141, 9 milliards de francs en 2023, soit une hausse de 613, 5 milliards de francs Cfa, correspondant à 11, 9%. Il se répartit en dépenses sur ressources internes estimées à 4832, 3 milliards de francs Cfa, dépenses sur ressources extérieures d’un volume de 701, 6 milliards, en dépenses des Comptes spéciaux du Trésor évaluées à 221, 5 milliards de francs Cfa».
Réserve de précaution de 90 milliards
Ce déficit, mentionne le document, «devrait poursuivre une tendance à la baisse pour converger vers le plafond communautaire de 3% à compter de 2025 à la faveur de la dynamique de croissance vigoureuse sur la période 2024-2028, ainsi que de l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience des dépenses publiques.
En comparaison avec l’ancienne méthode comptable, les chiffres de la loi de finances de 2024 seraient de l’ordre de 7003, 6 milliards de francs Cfa, si on y ajoute l’amortissement de la dette d’un montant de 1248, 21 milliards de francs Cfa».
En 2023, le budget a été de 6411, 5 milliards francs Cfa.
A l’image des dispositions prises dans les précédentes lois de finances, «le gouvernement mettra en place, pour 2024, une réserve de précaution (investissements sur ressources internes et externes) dotée de 90 milliards de francs Cfa, pour tenir compte du contexte mondial difficile et incertain entraînant des conséquences importantes sur la volatilité des prix des matières premières et sur l’activité économique. Aussi subsiste-t-il des risques importants qui pourraient peser sur le recouvrement des recettes. La mise en place de cette réserve permettra de se donner les moyens d’ajustements nécessaires en cours d’année, s’alignant ainsi sur les bonnes pratiques en matière de gestion budgétaire».
Pour l’année 2024, «les ressources de trésorerie du budget de l’Etat sont évaluées à 2138, 3 milliards de francs Cfa. Les autorisations d’intervenir sur les marchés sont arrêtées audit montant. Ces emprunts pourront être contractés soit sur le marché national, soit sur le marché extérieur auprès de pays ou organismes étrangers et auprès d’organismes internationaux, à des conditions fixées par décret ou par convention».
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