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Ancien ministre des Sports et actuel président de la COP9 : Matar Ba libère sa parole

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Discret depuis son départ du ministère des Sports, il y a un peu plus d’un an, Matar Ba, qui a été tout récemment élu président de la Conférence des parties (COP) à la Convention internationale contre le dopage en sport, s’est prononcé sur sa nouvelle mission dans un entretien accordé à E-media mais aussi à d’autres médias. L’actuel chef de cabinet du président de la République a posé son regard sur le sport sénégalais mais aussi son pronostic sur la Can 2024.

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Grands axes de son programme à la présidence de la COP9

C’est d’abord la conformité. Il faut qu’on se batte pour cela et aussi l’engagement politique de l’ensemble des États, des présidents, pour que le sport soit doté de tous les moyens nécessaires pour faire le travail. L’autre chose qui nous a fait vivre le retard, c’est l’incompréhension entre l’AMA, le CIO et les différents partenaires. C’est pourquoi, j’ai inscrit mon mandat sur le dialogue. Il faut que l’AMA sache qu’elle agit sur un pays. Il faut que les pays sachent aussi que l’AMA n’est pas un concurrent mais un partenaire. Ce sont des équilibres à trouver. J’espère qu’on pourra le faire comme c’était le cas à nos débuts au ministère des Sports. Le plus important, c’est l’athlète, il faut le protéger et faire de sorte que ces efforts ne soient teintés de tricherie.

Regard sur le sport sénégalais depuis son départ

«J’étais sportif, donc je reste sportif. Je l’avais annoncé avant de partir de toute façon. Concernant l’évolution du sport, on est sur une bonne pente, il faut le dire. J’en profite pour féliciter les Lionceaux (U17) qui ont battu l’Argentine. C’est une belle prouesse. On a gagné en roller une médaille. On gagne beaucoup de médailles. On se bat, maintenant, il faut maintenir ce cap. Il ne faut pas que des divergences au niveau des clubs, des candidats potentiels puissent impacter négativement cette dynamique unitaire qui nous a permis aujourd’hui de gagner dans toutes les disciplines. L’Etat aussi doit continuer à se battre parce que l’investissement dans le domaine du sport n’est pas fixe. C’est un investissement qui évolue. Donc, il faut que chaque année on évolue au niveau de la manne financière injectée dans le domaine du sport. Ce qui nous donne raison, c’est la configuration de nos populations. Cela est valable pour tous les pays africains. Il faut que les dirigeants accordent plus d’importance au secteur sportif. Parce que c’est ce qui va garantir la stabilité de nos pays. Les jeunes, il y’en a qui jouent pour se faire plaisir mais d’autres pour devenir professionnels.

 

Source : E-MEDIA

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