Accusé de viols et d’avortements par son ex-belle-fille, Fall dénonce un complot orchestré par son ancienne épouse

Selon les déclarations de la plaignante, M. A. S. Ndiaye, une domestique née en 2004 résidant à Keur Mbaye Fall, les faits auraient débuté en 2017, après le divorce de ses parents. Confrontée à des difficultés financières, sa mère l’aurait envoyée travailler à la société Patisen pour trouver un emploi. C’est là qu’elle aurait rencontré S. D. Fall, qui aurait entretenu une relation amoureuse avec sa mère avant de l’épouser et de se convertir à l’islam avec elle et ses filles.

Selon les dires de la plaignante, S. D. Fall aurait commencé à abuser d’elle en 2017, en introduisant ses doigts dans ses parties intimes, puis en ayant des relations sexuelles avec elle. Elle affirme également qu’elle aurait été contrainte à quatre reprises d’avorter, après avoir pris des comprimés prescrits par S. D. Fall, et qu’elle aurait été forcée à boire du bleu de linge ou d’autres substances pour interrompre les grossesses.

Pour échapper à son agresseur, M. A. S. Ndiaye affirme avoir trouvé un emploi de domestique à Scat Urbam, mais que S. D. Fall l’aurait retrouvée et aurait continué à abuser d’elle. Plus tard, elle aurait changé d’employeur pour fuir à nouveau S. D. Fall, mais il l’aurait menacée de mort lorsqu’elle a refusé ses avances.

Interrogé par les autorités après son arrestation, S. D. Fall a nié les accusations portées contre lui, affirmant qu’elles étaient le fruit d’une machination ourdie par son ex-épouse suite à leur divorce. Bien qu’il ait reconnu avoir eu des relations intimes avec la plaignante, il persiste à nier son implication dans les actes qui lui sont reprochés, arguant que son ex-épouse cherche à lui nuire.