Thierno Bocoum au tandem Diomaye-Sonko : « Ils sont dans un deal… Il est ahurissant d’entendre le président dire… »

Le président du mouvement « Alliance Générationnelle pour les Intérêts de la République » a choisi la date du 15 juillet qui était initialement l’ultimatum du premier ministre face à l’assemblée nationale sur la situation de la DPG, pour s’adresser ce lundi à la presse. Thierno Bocoum entre autres questions d’actualité, s’est prononcé sur la sortie du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye. « Le président n’est à l’aise que dans la fiscalité et sa relation avec le premier ministre. » Rapporte Dakaractu.

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A en croire Thierno Bocoum, ce souverainisme est loin d’être appliqué et la transparence dans les actes, loin d’être tenue devant le peuple sénégalais. « Il y’a juste un deal. Un président par intérim ne figure pas dans notre constitution. Le peuple sénégalais vous a élu en tant que président. Il est le président et il doit démissionner parce qu’il ne croit plus être en mesure d’être le président. Cette soumission doit être accompagnée d’une résignation à reconnaître que vous devez organiser des élections et conduire son PM en tant que président. La constitution ne reconnaît pas « des amis ». Elle est claire sur les prérogatives du président et du premier ministre » a déclaré le sieur Bocoum pour qui, cette sortie n’a montré que deux aspects majeurs, la maîtrise de la fiscalité par le président de la république qui est d’ailleurs, bien dans son domaine et cette « inclinaison » devant un premier ministre à qui il semble ouvertement dire qu’il « n’est pas en mesure de gérer le pays ».

Sur le sujet relatif à l’Assemblée nationale, l’ancien de Rewmi crache ses vérités : « Il ne respecte pas l’Etat de droit. C’est ahurissant qu’il justifie le fait que le premier ministre doit faire sa déclaration de politique générale devant un jury populaire. Il oublie qu’il est le garant de la constitution. Il déchire la feuille d’une Assemblée nationale consultative constitutionnelle. Manquer de respect à l’Assemblée nationale, c’est manquer de respect au peuple sénégalais. C’est la branche de l’Etat de droit qu’il est en train de scier ».

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