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Recours de l’opposition parlementaire contre la loi d’interprétation de l’amnistie : Walu, Amadou Ba, Anta Babacar Ngom et TAS dans le même camp

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Un front inédit s’est formé à l’Assemblée nationale autour de la loi controversée n°08/25 du 02 avril 2025, portant interprétation de la loi d’amnistie votée le 13 mars dernier. Vingt-trois députés issus de l’opposition parlementaire ont officiellement introduit un recours en inconstitutionnalité auprès du Conseil constitutionnel, dénonçant une tentative d’extension abusive du champ de l’amnistie.

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Le recours, enregistré sous le numéro 01555/GCC au greffe du Conseil constitutionnel, marque une alliance politique inattendue entre des figures de l’opposition traditionnelle comme Aïssata Tall Sall, présidente du groupe parlementaire Takku Walu Sénégal, et de nouveaux opposants issus de l’ancien pouvoir ou des rangs centristes : Amadou Ba (n°1), Anta Babacar Ngom, et Thierno Alassane Sall.

Des députés déterminés face à une loi jugée floue et dangereuse

La liste des signataires reflète une large diversité politique, allant de Wallu à des indépendants, en passant par d’anciens responsables de l’APR ou du gouvernement précédent. Tous dénoncent une interprétation rétroactive de la loi d’amnistie qui, selon eux, « viole les principes fondamentaux de la Constitution sénégalaise » et risque de créer un précédent juridique dangereux.

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Parmi les 23 députés signataires figurent notamment Abdou Karim Sall, Raqui Diallo, Daouda Dia, Salimata Diop, ou encore Fabineta Ndiaye.

Un collège d’avocats de renom pour porter la requête

Pour défendre leur cause, les députés ont constitué un pool d’avocats de renom, dont Me Amadou Sall, Me Moustapha Diouf, Me Oumar Youm, Me Antoine Mbengue, Me A. Deh, Me Adama Fall, et Me Ousmane Thiam. Tous sont inscrits au barreau et ont fait élection de domicile à l’étude de Me Sall à Dakar.

Ce recours illustre une volonté claire de ne pas laisser passer en silence ce que plusieurs opposants qualifient de « manipulation législative », censée blanchir certains faits en dehors du cadre initialement prévu par la loi d’amnistie de mars 2024.

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